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Covid : La science se penche sur les “jamais infectés” pour percer leurs secrets

Actualités > COVID-19
Par Jerome,  publié le 11 mai 2022 à 15h21, modifié le 11 mai 2022 à 15h26.
Photo d'illustration.La foule anonyme.

Photo d'illustration.La foule anonyme. Pixabay

Une université new-yorkaise a lancé une étude à travers le monde pour tenter de décrypter les secrets génétiques de ceux n'ayant jamais été infectés.

Ils sont déjà 700. Ce nombre correspond à celui de personnes ayant répondu à l’appel de l’Université Rockefeller de New York, laquelle a lancé une étude internationale visant à déterminer s’il existe une résistance génétique au Covid.

En outre, 5 000 personnes se sont présentées comme n’ayant jamais eu le Covid et sont en train d’être testées, nous apprend l’indispensable quotidien suisse Le Matin.

3 États-Uniens sur 4 infectés

Et ce n’est pas si aisé de trouver des candidats, puisque le Washington Post nous informe que d’après un modèle développé par l’Université de Washington, 76% des citoyens des Etats-Unis auraient été touchés. Cependant, on peut avoir été au contact du virus, avoir accueilli l’infection sans avoir développé de symptômes pour autant.

Pour en avoir le coeur net, la présence d’anticorps dans le sang doit être déterminée. Seulement les tests ne sont pas tous en mesure de reconnaitre si ces anticorps sont présents à la suite d’une contamination ou d’une vaccination.

En quête d’un dénominateur commun

Il faut donc dénicher un point commun à ces participants. Car une non-infection peut être la résultante de gestes barrières, de la vaccination, voire tout simplement de la chance.

Et cette chance peut-elle découler du patrimoine génétique. Jennifer Nuzzo, épidémiologiste à la Brown University School of Public Health, explique : “L’étude des gènes et autres traits biologiques des personnes qui n’attrapent jamais le coronavirus pourrait nous éclairer sur la façon dont le virus se développe ou comment il infecte le corps humain et rend les gens malades”.

Des récepteurs en question

D’après la spécialiste, certaines personnes pourraient avoir moins de récepteurs dans le nez, la gorge et les poumons, rendant la tâche de liaison du virus plus compliquée. En d’autres termes, il lui est moins facile de “s’accrocher”. Une personne pourrait aussi avoir été exposée antérieurement à un agent infectieux équivalent ou juste être née avec un système immunitaire plus à même de combattre ou d’éviter ce type de virus respiratoires.

Alors, comment faire ? Une idée serait de se focaliser sur les personnes ayant été particulièrement exposées et régulièrement testées, et l’on pense au personnel médical ou aux sportifs de haut niveau qui devaient s’y plier très souvent pour pouvoir poursuivre leurs activités professionnelles. Ainsi, dans le cas où elles ont toujours été testées négatives dans un environnement où beaucoup ont été contaminés, une raison doit alors exister, si l’on excepte le pur facteur chance.

Si les chercheurs parviennent à déterminer les causes, il sera plus facile de développer un traitement ciblé pour lutter contre le virus.

Le Récap
  • 3 États-Uniens sur 4 infectés
  • En quête d’un dénominateur commun
  • Des récepteurs en question
En savoir plus
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