Cyberviolence : l’Etat français déploie un nouveau numéro contre les violences numériques, le 3018
Face à la hausse des cyberviolences enregistrées, le gouvernement a décidé de mettre en place un nouveau numéro : le 3018.
A travers un communiqué publié le 13 avril 2021, le ministère des Solidarités et de la Santé a dévoilé son « Plan Urgence Enfance face à la Covid-19 ». Le Secrétariat d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles et l’Association e-Enfance annoncent ainsi la mise en place d’un nouveau numéro vert contre les violences numériques : le 3018. L’objectif est l’une des premières réponses du gouvernement face à la hausse des cyberviolences vécues par les enfants et adolescents depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Un nouveau numéro pour aider les jeunes victimes de cyberviolence
L’Association e-Enfance gère depuis 2009 le dispositif national d’assistance Net Ecoute 0800 200 000. En 2011, cette dernière est devenue la plateforme officielle du ministère de l’Education nationale dans la lutte contre le cyberharcèlement des élèves. Afin de faire évoluer cette dernière afin de répondre aux « nouveaux enjeux liés aux violences numériques », le secrétariat d’Etat chargé de l’Enfance a décidé de lancer le numéro 3018. Le ministère souligne que ce dernier est le « point d’entrée unique pour les adolescents, les parents et leurs enfants, sur toutes les questions liées aux usages numériques des jeunes ».
Il permet ainsi de répondre aux problématiques suivantes : « cyber-harcèlement, revenge porn, chantage à la webcam, surexposition aux écrans, jeux vidéo, exposition à des contenus violents & pornographiques, contrôle parental, paramétrage de compte sur les réseaux sociaux ou encore piratage de compte, usurpation d’identité ».
Disponible 6 jours sur 7 de 9h à 20h, le dispositif est gratuit et anonyme par téléphone, sur le site 3018.fr via un chat ou encore sur les services Facebook Messenger ou WhatsApp. Les personnes qui répondront aux victimes sont des psychologues, juristes ou des spécialistes du numérique qui sont spécialisés dans la protection des mineurs sur le web. Outre l’accompagnement, l’orientation ainsi que l’écoute des victimes, ces derniers pourront par exemple intervenir afin de supprimer un contenu sur internet qui porterait préjudice aux jeunes.