Découvrez le nouveau coût résiduel de votre consultation médicale à partir du 15 mai
À partir du 15 mai, le montant révisé du reste à charge sera mis en vigueur, comme annoncé par l'Assurance maladie ce mardi 16 avril. Quelles seront les implications de ce changement pour vous ?
Tl;dr
- Le montant du reste à charge passe à 2 euros dès le 15 mai.
- La mesure fait suite à une dégradation des comptes de la Sécurité sociale.
- Un plafond de 50 euros est maintenu pour protéger les patients réguliers.
- Ces mesures devraient économiser 800 millions d’euros annuellement à la Sécurité sociale.
Une augmentation pour les patients dès le 15 mai
Il est désormais officiel : le reste à charge pour une consultation médicale sera de 2 euros, contre un euro actuellement. Cette hausse, révélée le 16 avril par l’Assurance maladie, sera mise en application dès le 15 mai prochain.
Une réponse à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale
Cette mesure intervient après la décision du gouvernement, en janvier dernier, d’augmenter la part des frais de santé non remboursés. Face à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale, cette hausse vise à faire contribuer davantage les patients à leur consommation de soins.
Des mesures pour protéger les patients réguliers
Malgré cette augmentation, un plafond de 50 euros sera maintenu, afin de ne pas pénaliser « les personnes nécessitant régulièrement des soins ». De plus, le montant du reste à charge ne pourra pas dépasser 4 euros par jour sur les actes médicaux et 8 euros sur les transports sanitaires, même en cas de cumul d’actes dans une même journée.
Une économie substantielle pour les caisses de la Sécurité sociale
Selon le ministère délégué à la Santé, ces mesures devraient permettre une économie annuelle de 800 millions d’euros pour les caisses de la Sécurité sociale.
L’avis de la rédaction
Si ces mesures peuvent sembler difficiles pour les patients, elles s’inscrivent dans une nécessité économique face à la situation précaire de la Sécurité sociale. Il est cependant essentiel que les personnes les plus vulnérables ne soient pas laissées pour compte et que leur accès aux soins soit préservé.