Discopathie dégénérative : symptômes et traitements
Il s'agit de la pathologie la plus fréquente en ce qui concerne la colonne vertébrale.
La discopathie correspond à l’usure d’un ou de plusieurs disques intervertébraux, lesquels sont placés entre deux vertèbres de notre colonne vertébrale. En s’usant, ils ont la fâcheuse tendance à ne plus assurer leur mission d’amortisseur.
Le disque le plus fréquemment affecté est situé à la jonction lombo-sacrée entre les vertèbres L5 et S1.
Symptômes de la discopathie
Étant donné que n’importe quel disque peut être touché, on pourra parler selon localisation de discopathie lombaire, dorsale ou cervicale. Et quand plusieurs disques sont concernés par un processus dégénératif, le terme correspondant est la discopathie étagée.
Naturellement, des douleurs vont constituer le symptôme le plus courant. Elles sont susceptibles d’entraîner des difficultés fonctionnelles : fourmillements, perte de sensibilité dans les jambes ou les fesses ou des difficultés éprouvées lors de la marche. Lombalgies, dorsalgies et cervicalgies peuvent durer de deux semaines à plusieurs mois, voire devenir chroniques.
Les causes de la maladie
Fort logiquement, l’âge va constituer le facteur d’apparition de la discopathie le plus fréquent. Le vieillissement engendre en effet un dessèchement du noyau gélatineux et le durcissement et amincissement du cartilage.
Mais d’autres raisons peuvent entrer en ligne de compte comme :
- des maladies liées aux articulations, ou hernies discales fréquentes ;
- le surpoids ;
- traumatismes plus ou moins importants de la colonne vertébrale ;
- une activité physique insuffisante ;
- consommation de tabac et mauvaise alimentation déshydratant les disques ;
- antécédents chirurgicaux (exemple, hernies discales).
Diagnostic de la discopathie
Un examen clinique pourra être complété par une radio (pour déceler les troubles de l’équilibre, les instabilités et les scolioses) ou une IRM, un scanner.
Discopathie dégénérative : traitements
Les médicaments
En vue de soulager les symptômes, des antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxants pourront être prescrits. En cas d’échec, des infiltrations de corticoïdes peuvent être envisagées, tout comme des séances de kinésithérapie.
La chirurgie
En dernier recours, il faudra faire appel à une opération chirurgicale même si elle ne permet que très rarement de faire disparaitre les douleurs dans leur intégralité. Parmi les techniques usitées, citons :
- l’arthrodèse : il s’agit de bloquer le ou les niveaux douloureux pour brider en quelque sorte la capacité de mouvement du disque touché. Après un certain laps de temps, l’opération a pour conséquence la soudure des vertèbres concernées et les douleurs sont de fait diminuées ;
- Avec l’arthroplastie, il s’agira de remplacer un disque abîmé par une prothèse.