Foie et vésicule biliaire : qu’est-ce que la colique hépatique ?
Cette douleur résulte d'un ou plusieurs calculs qui obstruent les voies biliaires.
La colique hépatique, comme son nom l’indique, est relative au foie, mais aussi à la vésicule biliaire. Elle se caractérise par une douleur brutale située au creux de l’estomac ou sous les côtés, du côté droit.
Persistante, elle devient également de plus en plus importante. C’est l’obstruction des voies d’écoulement de la bile par un calcul, ou ou son déplacement dans le canal cystique qui la provoque.
Complication éventuelle de la colique hépatique
Si le premier épisode de ce symptôme n’est pas traité, il peut conduire à :
- une autre colique hépatique, dans une majorité de cas;
- une cholécystite aiguë c’est-à-dire une inflammation;
- une jaunisse;
- une infection aiguë du cholédoque;
- une pancréatite (inflammation du pancréas).
Facteurs de risque de la colique hépatique
Ces facteurs sont nombreux:
- cas similaires dans la famille proche;
- maladie de Crohn ou mucoviscidose;
- alcoolisme;
- l’âge en raison de la perte de motricité de la vésicule biliaire);
- régime insuffisant en calories, anorexie mentale, ou au contraire un régime trop calorique;
- surpoids / obésité;
- diabète ou hypercholestérolémie.
Colique hépatique, quels symptômes ?
Un calcul biliaire va dans la très grande majorité des cas n’occasionner aucun signe. Sinon, une gêne ou une douleur surviennent. Si cette dernière est intense et brutale, c’est la colique hépatique.
La douleur, localisée en haut à droite de l’abdomen, peut irradier entre les omoplates ou l’épaule. Autres symptômes associés : nausées, vomissements, gêne à la respiration.
La colique va durer d’une demi-heure à quelques heures, jusqu’à ce que le calcul se déplace.
Diagnostic et traitement
L’examen clinique consiste à palper l’abdomen du patient. En cas de douleur, une échographie de la région épigastrique et sous les côtes sera nécessaire pour confirmer le présence de calculs.
En supplément de la prescription de médicaments visant à combattre la douleur et les inflammations, un spécialiste pourra envisager une intervention chirurgicale. La vésicule biliaire sera retirée, que ce soit sous cœlioscopie ou par laparotomie.
Dans le cas où un acte de chirurgie ne serait pas adapté, deux autres techniques sont possibles :
- la lithotritie qui se sert d’ondes à haute fréquence pour réduire les calculs en fragments qui vont être éliminés par les voies biliaires à l’aide de médicaments visant à les dissoudre ;
- l’administration par voie orale d’acides biliaires mais leur efficacité relative ne pourra parfois pas éviter une ou des récidives.