Trop de poisson pendant la grossesse, risque d’obésité accru pour bébé
Selon une étude publiée hier aux Etats-Unis, les femmes enceintes qui mangent trop de poisson risquent de donner naissance à des bébés qui seraient plus susceptibles d’être obèses.
Si manger du poisson est bon pour la santé, les femmes enceintes ne devraient pas en abuser au risque d’avoir des enfants pouvant souffrir d’obésité ou de troubles de la croissance. Les poissons sont trop souvent exposés à des polluants classifiés dans la catégorie des perturbateurs endocriniens qui jouent un rôle négatif sur la croissance des jeunes enfants.
Grossesse : manger trop de poisson n’est pas bon pour le bébé
Selon une nouvelle étude publiée tout récemment, il est déconseillé aux femmes enceintes de consommer du poisson plus de 3 fois par semaine. En effet, une consommation excessive de poisson pourrait entrainer des problèmes d’obésité et des troubles de la croissance chez les enfants à cause des perturbateurs endocriniens que l’on retrouve dans les poissons.
Afin d’établir le lien entre la consommation de poisson des femmes enceintes et les problèmes de croissance de leurs progénitures, les chercheurs ont suivi 26 184 femmes et leurs enfants aux Etats-Unis et en Europe. Selon les pays la consommation de poisson des femmes attendant un enfant variait de 0,5 fois par semaine à 4,5 fois par semaine. Résultats : 19,4% des enfants, soit 4987, étaient obèses ou en situation de surpoids à 4 ans et 15,2% des enfants, soit 3476, l’étaient à 6 ans. 31% des enfants ont connu une croissance rapide jusqu’à leurs 2 ans.
La consommation excessive de poisson en cause
L’étude conclu que : “La contamination des poissons par des polluants dans l’environnement pourrait être une explication de ces effets observés sur les jeunes enfants entre les quantités de poissons consommées par leur mère quand elles les attendaient et l’accroissement du surpoids parmi eux“.
En effet, ces problèmes d’obésité et de troubles de la croissance ont été observés chez les enfants dont les mères ont consommé du poisson plus de 3 fois par semaine. En revanche, aucune distinction n’a pu être établie selon les types de poissons consommés, la façon de les cuisiner et leur provenance (mer ou rivière).