La consommation d’oméga-3 permettrait d’allonger l’espérance de vie de 5 ans
Par le biais d’une récente étude espagnole, les chercheurs ont souligné que manger des aliments riches en oméga-3 permettait d’allonger l’espérance de vie.
Depuis de nombreuses années, les chercheurs du monde entier dévoilent les bénéfices des oméga-3 sur la santé. Ces derniers permettent notamment de réguler la tension artérielle, les réactions immunitaires et anti-inflammatoires, l’élasticité des vaisseaux ou encore une réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaire.
Pour rappel, l’Anses souligne que les aliments en comportant le plus sont les végétaux terrestres (la noix, l’huile de colza, de soja, de lin, etc.) et les animaux marins (les poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau, le hareng, la sardine et l’anchois, etc.). A travers une nouvelle étude, des chercheurs ont rapporté qu’une consommation élevée d’oméga-3 permettait de vivre plus longtemps.
Une durée de vie allongée grâce aux oméga-3
D’après cette étude espagnole, menée par le Hospital del Mar Medical Research Institute (Espagne), nous venons d’apprendre que les oméga-3 permettraient d’allonger la durée de vie d’environ cinq ans. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi un groupe de 2 240 personnes âgées de 65 ans et plus durant une période de 11 ans. A la fin de ces travaux, les résultats ont souligné que les participants ayant les taux sanguins les plus élevés en oméga-3 avaient une espérance de vie supérieure de 4,7 années par rapport aux autres volontaires à cette étude.
Les chercheurs affirment ainsi dans la revue médicale American Journal of Clinical Nutrition : « e fait d’être un fumeur régulier réduit d’environ 5 ans l’espérance de vie : ce sont 5 ans que l’on peut regagner en consommant davantage d’oméga-3 au quotidien ». Que ce soit pour le système nerveux, le cœur ou la rétine, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, du travail rappelle que les acides gras oméga-3 sont essentiels pour notre organisme. Elle précise notamment que « des apports suffisants en omégas 3 sont donc primordiaux chez la femme en âge de procréer, chez la femme enceinte, chez la femme allaitante ainsi que chez l’enfant ».