Lancement des premiers tests à grande échelle d’un vaccin contre le paludisme au Malawi
Continent le plus touché par le paludisme, l’Afrique compte 90 % des 435.000 personnes tuées dans le monde en 2017 par cette maladie transmise par les moustiques.
Le coup d’envoi du vaccin expérimental le plus avancé à ce jour contre le paludisme a été lancé hier en Afrique. Tous les ans, le paludisme tue des centaines de milliers de personne dans ce continent (il tue un enfant toutes les deux minutes dans le monde). La plupart de ces décès surviennent en Afrique, où plus de 250 000 enfants meurent de cette maladie chaque année. Les tests sont réalisés notamment pour mesurer l’efficacité du vaccin sur des enfants âgés de moins de deux ans, les plus vulnérables à ce parasite.
Dès la semaine prochaine au Ghana et au Kenya
Après le Malawi, les tests se poursuivront dès la la semaine prochaine au Ghana et au Kenya. D’ici à 2020, l’OMS pense vacciner 120.000 enfants dans chacun de ces trois pays. Lors de précédents essais entre 2009 à 2015, le vaccin a réduit de 39 % le nombre d’épisodes paludiques chez les enfants de 17 mois à 5 ans, des résultats certes positifs mais pas optimum pour les chercheurs et les autorités sanitaires. D’ici à deux ans les chercheurs décideront s’il faut déployer ce vaccin mis au point par la firme GSK. Associé à l’utilisation de moustiquaires imprégnées, la pulvérisation d’insecticides dans les habitations et le traitement préventif des femmes enceintes, l’ensemble cumulé devrait permettre de sauver des vies.
L’OMS lance le premier #vaccin💉 antipaludique au monde au #Malawi🇲🇼.
Le vaccin est le fruit d'un partenariat de @WHO avec @GSK, @PATHtweets, @gavi_fr, @GlobalFund, @UNITAID et les ministères de la santé du Ghana🇬🇭, du Kenya🇰🇪 et du Malawi ➔https://t.co/S2YLa003k3 #VaccinesWork pic.twitter.com/sxvyb6iS0V
— ONU Info (@ONUinfo) April 23, 2019