Le fait de manger plus d’aliments végétaux permet de réduire le risque de maladies cardiovasculaires
Plus vous mangez d’aliments végétaux, moins vous avez de risque de souffrir de maladies cardiovasculaires.
Une alimentation équilibrée et variée est essentielle pour un organisme en bonne santé. En cas de consommation excessive de certains aliments, le risque de développer des maladies augmente. Par le biais de deux études publiées dans la revue Journal of the American Heart Association, des chercheurs ont démontré que manger des aliments végétaux était bon pour le cœur, peu importe l’âge. Cela permettrait notamment de réduire le risque de développer des maladies cardiaques et cardio-vasculaires chez les jeunes adultes et les femmes ménopausées.
Favoriser les aliments végétaux dans son alimentation
Pour commencer, la première étude consistait à évaluer si une alimentation basée sur les végétaux chez les jeunes adultes permettait sur le long terme avait un effet positif sur le risque de maladies cardiovasculaires après 40 ans. Ainsi, l’alimentation de 4 946 adultes âgés de 18 à 30 ans a été suivie de 1987 à 2016. Durant cette période de presque 30 ans, les chercheurs ont classé les groupes d’aliments en fonction de leur association connue avec le risque de maladies cardiovasculaires. Un score était ainsi attribué à chaque participant. Les scores les plus élevés correspondaient aux personnes ayant eu un régime alimentaire riche en aliments bénéfiques et centré sur les plantes. Nous apprenons ainsi que les 20 % ayant le score le plus élevé avaient 52 % moins de risque de développer une maladie cardiovasculaire.
Dans la seconde étude, les chercheurs ont étudié si le régime Portfolio, consistant à abaisser le taux de cholestérol, était associé à moins de risques cardiovasculaires chez les femmes ménopausées. Après avoir suivi 123 330 femmes âgées de 50 à 79 ans entre 1993 et 1998 jusqu’en 2017, les chercheurs ont trouvé que les femmes respectant ce régime étaient moins susceptibles de développer (- 11% par rapport aux autres participantes) de maladie cardiovasculaire. Ces dernières avaient aussi un risque moins élevé de souffrir de maladies coronariennes (- 14%) ou d’être atteintes d’insuffisance cardiaque (- 17%).