Le risque de cancer du sein est réduit par les acides gras oméga 3

Photo d'illustration. Un filet de saumon.Rocio Vasquez / Pexels
Contenus dans le poisson, les noix ou les huiles végétales, ces acides gras ont fait l'objet d'une étude liée au risque de cancer du sein.
La revue de la North American Menopause Society a publié à la fin du mois de juillet dernier les résultats d’une étude chinoise.
Celle-ci révèle qu’une alimentation riche en acides gras oméga 3 sont susceptibles de réduire le risque de développement d’un cancer du sein.
Omega 3 : quels aliments concernés ?
Egalement bénéfiques pour le coeur, ces acides gras peuvent être retrouvés dans le poisson, fruits de mer, les noix, l’huile végétale, les graines de lin ou encore les légumes à feuilles.
Rappelons ici qu’il ne s’agit pas d’un élément produit de manière naturelle par le corps humain.
Le cadre de l’étude acides gras / cancer du sein
1 600 cas de femmes appartenant à une étude de cas en milieu hospitalier ont été passés au crible, en particulier la consommation d’acides gras.
Ce que les scientifiques ont relevé, c’est que les sujets présentaient un risque moins important de développer un cancer du sein après la consommation de fruits de mer. Les femmes en situation de surpoids ou d’obésité ayant apporté davantage d’acides gras à leur alimentation ont présenté le même résultat.
L’importance du mode de vie
Chrisandra Shuflet, de la North American Menopause Society, a résumé dans un communiqué :
“Cette étude met en évidence l’effet (…) de l’apport alimentaire en acides gras polyinsaturés sur le risque de cancer du sein. Le mode de vie (ou l’alimentation) est connu pour contribuer jusqu’à un tiers du risque de cancer du sein. Les femmes peuvent limiter leur risque de développer un cancer du sein en incluant des fruits et des légumes, des fibres et des graines entières et en évitant les produits animaux et laitiers riches en matières grasses”
Si des études antérieures ont donné lieu à des résultats en demi-teinte, les scientifiques ayant mené celle dont il est question ici précisent que les précédentes ne se basaient que sur des femmes ménopausées.