Mutation prometteuse contre Alzheimer : une avancée majeure pour le cerveau
Dans la population islandaise, une mutation de la protéine bêta-amyloïde a été découverte qui, spectaculairement prometteuse, a protégé les souris injectées de la maladie d’Alzheimer, éliminant les lésions et la perte de mémoire en seulement quatre mois. Est-ce la clé pour guérir Alzheimer enfin trouvée ?
Tl;dr
- Découverte d’une protéine mutée protégeant contre Alzheimer
- Une expérience efficace sur des souris modèles de la maladie
- Diminution des lésions toxiques et absence de perte de mémoire
- Potentiellement une nouvelle catégorie de thérapies préventives
Une lueur d’espoir dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer affecte près d’un million de personnes en France et il n’existe toujours aucun traitement curatif. Toutefois, une équipe de chercheurs du CNRS et de l’université Grenoble Alpes vient d’effectuer une découverte qui pourrait signifier une avancée significationnelle dans la lutte contre cette maladie dévastatrice.
Le miracle de la protéine
Ces chercheurs ont découvert qu’une protéine, mutée artificiellement, pouvait protéger contre la maladie d’Alzheimer. C’est en se basant sur une mutation naturelle présente chez un Islandais sur 100, que les chercheurs ont recréé cette protéine en laboratoire. Inoculée à des souris modèles de la maladie d’Alzheimer, cette protéine a démontré des résultats probants.
Résultats prometteurs sur les souris modèles
Le « résultat », selon un communiqué du CNRS, est qu’après injonction de la protéine, on observe non seulement une réduction des lésions cérébrales toxiques, mais également une absence de perte de mémoire chez les souris. Ces résultats suggèrent que la protéine mutée a protégé le cerveau « de l’ensemble des dysfonctionnements liés à la maladie ».
Une nouvelle voie thérapeutique pour la maladie d’Alzheimer ?
Plus impressionnant encore, une seule injection suffit à déclencher cette protection pendant plusieurs mois. Cela laisse penser que l’avenir pourrait voir le développement d’une nouvelle catégorie de thérapies préventives, capables de bloquer l’évolution de maladies neurodégénératives à des stades précoces. Le potentiel de cette découverte est immense et pourrait bien représenter un tournant majeur dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.