Plus de 1 000 décès causés en France en 2018 liés au cancer du col de l’utérus
L'an passé, 3 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués et 1 117 personnes sont décédées des suites du cancer du col de l’utérus. Les autorités sanitaires veulent plus de dépistages.
Hier, les autorités sanitaires ont publié des chiffres sur le cancer du col de l’utérus, et ils sont importants. L’agence sanitaire Santé publique France précise que si la baisse des cas est réelle depuis 1990, elle a tendance à ralentir depuis 2005.
Vers une vaccination à l’école ?
Le cancer du col de l’utérus peut apparaître par l’infection aux papillomavirus humain (HPV), une infection sexuellement transmissible très fréquente. Le HPV dispose pourtant d’un vaccin recommandé pour toutes les filles entre 11 et 14 ans (avec rattrapage éventuel entre 15 et 19 ans), ainsi que pour les hommes de moins de 26 ans ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Parmi les pistes évoquées pour augmenter la vaccination, l’organisme public évoque la mise en place d’un programme de vaccin en milieu scolaire.
Dans le monde, le cancer du col de l’utérus a causé 311 000 décès en 2018, essentiellement dans les pays à bas ou moyens revenus, et 570 000 nouveaux cas ont été découverts, ce qui en fait le quatrième cancer le plus fréquent chez la femme, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La vaccination, mais également le port du préservatif. En effet, il protège en grande partie du Papillomavirus mais pas à 100% puisque ce virus peut être actif sur d’autres zones génitales que celles recouvertes par le préservatif. Même s’il n’est pas efficace à 100%, le préservatif protège totalement contre d’autres infections sexuellement transmissibles (le VIH en particulier).
En juillet, la Haute Autorité de la santé a recommandé d’utiliser un test viral pour le dépistage chez les femmes de plus de 30 ans, un test “plus efficace” que l’examen cellulaire actuellement pratiqué.