Plus de 70 % des Français présentent une carence en vitamine D
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire vient de pointer du doigt un manque de vitamine D chez la population française.
Le 23 avril 2021, l’Anses a actualisé les références nutritionnelles en vitamines et minéraux permettant de couvrir les besoins en nutriments des populations. Pour rappel, ces données n’avaient pas été actualisées depuis 2016 pour les adultes, voire 2001 pour les nourrissons, les enfants, les adolescents, les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les personnes âgées. Dans son rapport, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire rappelle ainsi que l’alimentation est la source première permettant d’apporter les vitamines et minéraux « nécessaires à la croissance, au bon fonctionnement de notre organisme et au maintien en bonne santé ».
Des carences en vitamine D marquées dans la population française
Grâce à ces nouvelles informations, il est ainsi possible de chiffrer les apports nécessaires afin d’assurer que les individus ne souffrent pas de carences ou d’excès en vitamines et minéraux. L’Anses précise ainsi que ces données «sont notamment utiles dans le cadre d’un suivi individualisé diététique préventif ou dans le contexte d’un accompagnement thérapeutique », mais aussi à des fins de santé publique par les autorités sanitaires.
A l’occasion de ce rapport, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire souligne qu’en 2019, 70 % des Français étaient sujets à une insuffisance d’apport en vitamine D. Encore plus alarmant, 6,5% de la population souffrait de carences. L’Anses souligne qu’outre l’« enrichissement des denrées en vitamine D, complémentation personnalisée à travers le système de soins », plusieurs dispositifs peuvent assurer une bonne couverture des besoins en vitamine D.
L’agence souligne ainsi que l’exposition au soleil durant une période de 15 à 20 minutes en fin de matinée ou dans l’après-midi assure un apport journalier suffisant en vitamine D. De plus, la consommation de certains aliments riches en vitamine D est à privilégier. Le rapport cite par exemple le beurre, le chocolat noir, les poissons gras comme le saumon, le maquereau, le hareng et les sardines, le jaune d’œuf, les produits laitiers ou encore certains champignons (girolles, cèpes et morilles)