Plus d’une tonne de charcuterie corse saisie après un cas de trichinellose
Une saisie d’une tonne de charcuterie a été menée jeudi matin par la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP)à Aullène (Corse-du-Sud) après le signalement d’un cas de trichinellose. À l’origine de cette opération, une personne, tombée malade après avoir mangé de la charcuterie de ce producteur. La trichinellose est une maladie qui se caractérise par de la fièvre, voire des complications si le patient n’est pas traité.
La trichinellose peut provoquer des complications parfois graves et laisser des séquelles
“La charcuterie produite a été saisie par principe de précaution”, a ajouté un enquêteur, en rappelant que les productions artisanales peuvent parfois rencontrer de problèmes de traçabilité. Selon le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, “la trichinellose est (…) transmise à l’homme par la consommation de viande peu ou non cuite, essentiellement du cheval ou du sanglier dans notre pays”.
Concernant le traitement, celui-ci est “efficace s’il est précoce”. Mais “en l’absence de traitement, la trichinellose peut provoquer des complications parfois graves et laisser des séquelles”, indique le ministère sur son site Internet. Au cours des dernières années, des cas de trichinellose ont été observés en France, notamment chez les chasseurs qui consommaient leurs proies.
Prisée des touristes et en France continentale, la charcuterie corse, qui n’échappe pas au phénomène de la contrefaçon, avait aussi connu en 2013 un cas de bactérie Listeria monocytogenes, au sein d’une exploitation de Pietralba (Haute-Corse). Pour ce type d’infection, les symptômes sont habituellement de la fièvre et des maux de tête, mais le risque se révèle plus élevé pour les femmes enceintes, ainsi que les personnes âgées et/ou immuno-déprimées.