Près d’une femme sur deux a souffert de déséquilibres alimentaires
Ce sondage a été commandé par la plateforme de téléconsultation médicale Qare.
Jeudi 2 juin, les résultats d’une étude* diligentée par l’Ipsos pour la plateforme médicale Qare révèlent que 44% des Françaises affirment avoir souffert de déséquilibres alimentaires dans leur vie, dont 53% pendant une période de plusieurs années.
Le détail du sondage
Les plus concernées sont les jeunes générations et celles ayant un niveau de vie plus faible. Ainsi, 61% des 16-24 ans avancent être affectées, contre 32% des 55 ans et plus.
Pour le Dr Fanny Jacq, psychiatre et par ailleurs en charge de la santé mentale chez Qare, “Les jeunes filles subissent une double pression : celle d’un corps qui se transforme beaucoup plus que celui des jeunes garçons, ajoutée à la pression de la sexualité. Contrôler son alimentation, maitriser son poids leur procure le sentiment de maîtriser et de répondre à leurs angoisses profondes”.
Restrictions, alimentation compulsive…
En outre, 45% des femmes sondées avancent se restreindre et/ou être concernées par une alimentation compulsive, pour un effet yo-yo qui n’est pas sans conséquences. Le sondage conclut encore qu’une femme sur trois affirme être obsédée par l’alimentation saine et le diktat de la compensation des écarts alimentaires par l’exercice physique.
Résultats ? Près de 3 femmes sur 4 disent avoir déjà abandonné l’idée du port d’un maillot de bain, et 4 sur 10 avoir renoncé à des moments de convivialité en famille ou avec des amis. Ça c’est pour le social, mais du côté de l’intimité, ce n’est pas mieux : en effet, près de 4 femmes sur 10 là encore indiquent que les problématiques d’alimentation ne sont pas sans conséquences sur la vie de couple (disputes, baisse de libido…).
Un peu moins de la moitié des femmes interrogées (47 %) souligne ne pas ressentir le besoin d’évoquer publiquement cette anxiété alimentaire. 25% pensent même qu’il ne s’agit pas d’une problématique. Pourtant, et que cela passe par une téléconsultation ou une consultation plus traditionnelle dans un cabinet médical, des solutions existent pour retrouver une sérénité alimentaire.
*Sondage réalisé du 6 au 9 mai 2022 sur un échantillon de 2 000 personnes de 16 à 75 ans (dont 1 020 femmes), constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, CSP, éducation, catégorie d’agglomération, région de résidence) et représentatif de la population française.