Une étude américaine, publiée dans la revue médicale « JAMA Internal Medicine », démontre que consommer des protéines végétales augmenterait l’espérance de vie.
Pour vivre le mieux possible, il faut avoir une alimentation saine et variée. Des chercheurs américains ont cependant effectué des travaux qui démontrent qu’une alimentation riche en protéines végétales permettrait de prolonger l’espérance de vie tandis que les risques de morts prématurées seraient plus prononcés si l’on adopte un régime à base de protéines animales.
Les protéines végétales pour vivre plus longtemps
Si l’on veut vivre plus vieux et rester en forme plus longtemps, il faudrait consommer plus de protéines végétales. Voilà la conclusion d’une étude à laquelle ont participé des chercheurs de l’école de médecine d’Harvard et du Massachusetts General Hospital aux Etats-Unis.
Afin de parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont suivi plus de 130.000 personnes de 1980 à 2012. Les participants à cette étude ont indiqué tous les jours la quantité de protéines qu’ils ingurgitaient. En moyenne, parmi eux, 14% ont préféré les protéines animales, issues des œufs, de la viande ou encore des produits laitiers, et 4% les protéines végétales. Les chercheurs se sont étonnés d’observer que la consommation des protéines grasses n’avait pas augmenté le risque de décès prématuré chez les personnes en bonne santé. En revanche, les individus qui fument, font peu d’exercices physiques, consomment beaucoup d’alcool ou encore sont en surpoids, voient le risque de mort prématurée augmenter de 2% s’ils consomment des graisses animales.
Remplacer les protéines animales par les protéines végétales
Il apparait avec cette étude que manger plus de protéines végétales serait bénéfique pour l’organisme. En effet, les risques de décès suite à une maladie cardiovasculaire sont réduits de 10 à 12% en consommant seulement 3% de plus de protéines végétales. En outre, les risques de mortalité baissent de 19 à 34% en remplaçant 3% de protéines grasses par les protéines végétales.
« Quand nous avons regardé les données de plus près, nous avons constaté que le groupe des personnes ayant un mode de vie malsain consommait plus de viandes rouges, d’œufs et de produits laitiers riches en matières grasses, alors que le groupe des personnes ayant un style de vie sain consommait plus de poisson et de volaille » indiquent les chercheurs.