Il existe plusieurs types de jeûnes, et non, la perte de poids ne doit pas être le seul unique objectif quand on l'entreprend.
Quelle est, pour commencer, la définition du jeûne intermittent ? Il s’agit de l’alternance entre des périodes de diète de plus ou moins longue durée et périodes de prise alimentaire.
Seulement, et contrairement à de très nombreux autres régimes, perdre du poids ne doit pas constituer le seul but de son adoption. En effet, un jeûne peut apporter d’autres bienfaits.
Attention cependant, ne vous lancez pas dans ce type d’hygiène de vie sans l’avis préalable d’un médecin ! Car il est fortement déconseillé aux femmes enceintes, allaitant, mais aussi chez les enfants et les personnes souffrant d’affections de longue durée.
Voyons ensemble en quoi ils peuvent consister.
Les méthodes de jeûne
Le fasting (16/8)
Il s’agit de la forme la plus fréquemment rencontrée. Elle se définit par l’alternance entre une période de prise alimentaire de 8 heures avec une période de jeûne de 16 heures. Un exemple ? Le dernier repas de la journée est pris avant 20h et le premier repas de la journée du lendemain intervient à midi.
Pendant la période d’alimentation, pas de restriction sur ce que l’on consomme sans omettre de respecter les apports en macro-nutriments.
La méthode 20/4
Ici, l’alternance est de de 20 heures de jeûne et 4 heures de prise alimentaire. On peut dire qu’il s’agit de l’étape supérieure à celle du fasting en raison d’une durée plus longue sans se nourrir.
Le 5/2
Ce jeûne consiste à restreindre à environ 75% ses apports caloriques deux jours consécutifs par semaine tout en s’alimentant normalement les cinq autres jours.
La méthode OMAD
Acronyme anglais de One Meal A Day, en français cela donne Un Repas Par Jour. Il sera bénéfique à condition malgré tout de ne pas manger n’importe quoi à l’occasion de cet unique repas.
Les atouts du jeûne intermittent
- Une diminution de la production d’insuline et de stockage des graisses dans l’organisme ;
- un meilleur contrôle des sensations alimentaires ;
- la stimulation de la sécrétion de l’hormone de croissance ;
- amélioration de la performance physique et intellectuelle ;
- une régénération cellulaire améliorée ;
- prévention du surpoids et donc de certaines pathologies comme, entre autres, les maladies cardiovasculaires et le diabète.
Et ce n’est pas tout : récemment, une étude menée sur 67 patients présentant tous au moins un symptôme du syndrome métabolique ou un diabète de type 2, a été menée par des chercheurs de l’Intermountain Healthcare Heart Institute de Salt Lake City (Etats-Unis). Elle a permis de démontrer que le jeûne intermittent aidait à lutter contre le processus de l’inflammation.
Les erreurs à éviter
Ne pas suffisamment s’hydrater
En période de jeûne, la soif se manifeste moins. Deux litres d’eau par jour sont recommandés, en répartissant l’apport sur la période. L’objectif est de maintenir la fonction d’élimination des toxines de façon optimale, et plus généralement le corps continue de fonctionner normalement.
Une sur-alimentation hors du jeûne
Cela peut sembler basique comme conseil, mais se “gaver” de nourriture hors de la période de jeûne n’est pas une bonne idée.
En effet, afin de profiter des bénéfices qu’il apporte, la qualité de l’alimentation est primordiale et il convient de l’enrichir de végétaux, de céréales complètes, de protéines maigres et d’acides gras essentiels.
Avoir pour seul but le poids
Il faut garder en tête que la finalité n’est pas de perdre des kilos superflus, quand bien même ce mode d’alimentation peut le favoriser.
Car le jeûne intermittent En effet a d’autres avantages physiologiques (évoqués plus haut).