Retour de la coqueluche : 5 signes à reconnaître pour identifier la maladie

Image d'illustration. Des poux ?ADN
La coqueluche, une maladie respiratoire hautement contagieuse, connaît un regain d’activité. Savoir reconnaître ses principaux symptômes s’avère essentiel pour limiter la propagation de cette infection bactérienne qui peut être grave, surtout chez les plus vulnérables.
Tl;dr
- Forte hausse des cas de coqueluche aux États-Unis.
- Symptômes débutant comme un simple rhume puis s’aggravant.
- La vaccination reste la meilleure prévention.
Explosion des cas de coqueluche : une tendance inquiétante
Aux États-Unis, le nombre de personnes touchées par la coqueluche connaît une progression préoccupante. Rien que pour l’année 2025, plus de 8 000 cas ont déjà été recensés, un chiffre plus de six fois supérieur à celui observé en 2023. Derrière cette flambée se cache une explication partiellement identifiée : un recul notable de la vaccination chez les plus jeunes, phénomène qui interroge autant qu’il alarme le monde médical.
La coqueluche : symptômes à surveiller et risques majeurs
Qu’est-ce que la coqueluche, exactement ? Cette infection est provoquée par la bactérie Bordetella pertussis. Si elle cible surtout les nourrissons et enfants, personne n’est réellement à l’abri. L’attaque débute discrètement – c’est sans doute là sa ruse première – avec des signes évoquant tout bêtement un rhume : nez encombré ou qui coule, petite fièvre, toux modérée et occasionnelle. Pendant une ou deux semaines, rien d’alarmant. Mais ensuite, l’évolution est beaucoup moins anodine.
Car après cette phase initiale surgissent ce que les médecins appellent des « paroxysmes » – autrement dit, de violentes quintes de toux. Ces accès peuvent persister jusqu’à dix semaines et s’accompagnent parfois de vomissements, d’une fatigue intense et même de difficultés respiratoires telles qu’une sensation d’étouffement ou des troubles du sommeil. Chez certains bébés, le tableau clinique se complique encore : au lieu de tousser, ils peuvent présenter des pauses respiratoires dangereuses (apnée) et des changements inquiétants de coloration (lèvres ou ongles bleus).
Des signes distinctifs et une vigilance nécessaire
Reconnaître la coqueluche n’est pas toujours évident ; toutefois, certains signaux doivent alerter. Parmi eux :
- L’apparition du fameux bruit de « whoop » – ce son particulier entendu lorsque l’on reprend sa respiration entre deux toux intenses.
- L’épuisement après chaque quinte, voire l’incapacité à dormir.
- Les vomissements consécutifs à l’effort fourni lors des toux.
Prévention : la vaccination comme bouclier efficace
Face à cette maladie parfois grave, la prévention demeure entre les mains du vaccin. Deux types existent principalement : le DTaP, destiné aux jeunes enfants pour contrer diphtérie, tétanos et coqueluche ; et le Tdap, recommandé pour les préadolescents jusqu’aux adultes ainsi que pendant la grossesse. En dépit du débat sur leur nécessité, ces vaccins restent aujourd’hui notre meilleur atout pour éviter une nouvelle crise sanitaire.
Dans ce contexte où les cas explosent et où les signaux d’alerte se multiplient dans les cabinets médicaux comme au sein des familles, il semble plus que jamais crucial d’insister sur la vigilance collective… et sur l’importance indiscutable de la protection vaccinale.
