Selon une étude, un antidiabétique pourrait ralentir la maladie de Parkinson
Parkinson, une maladie neurodégénérative, affecte environ 10 millions d'individus à travers le globe, occasionnant des perturbations motrices qui rendent le quotidien difficile.
Tl;dr
- Premier essai clinique réussi pour ralentir la maladie de Parkinson.
- Le médicament testé est le lixisénatide, déjà utilisé contre le diabète.
- Des effets secondaires ont été observés, nécessitant des études plus larges.
- Le test a été qualifié de modeste mais pourrait attirer notre attention.
Une percée prometteuse dans le traitement de la maladie de Parkinson
Le combat contre la maladie de Parkinson pourrait bien avoir franchi une étape cruciale. Pour la première fois, un essai clinique a démontré la capacité d’un traitement à ralentir la progression des symptômes moteurs de cette affection neurodégénérative.
Un essai clinique marquant
L’essai clinique, publié dans la revue scientifique américaine NEJM, a tenté de résoudre une énigme vieille de trente ans : existe-t-il un traitement capable de freiner l’évolution de la maladie de Parkinson?
Cette question est désormais en voie d’être résolue, grâce à l’intervention d’Olivier Rascol, neuro-pharmacologue au CHU de Toulouse et coauteur de l’étude.
Ralentissememt impressiomnante de la vitesse de protection de la maladie de Parkinson en ohase précoce avec un agoniste GLP-1. Si confirmé dans une étude de phase 3 ce sera un véritable "game-changer" dans la maladie de Parkinson : https://t.co/13SXoAqFUr
— Milan Nigam (@MilanNigam2) April 4, 2024
Une découverte majeure
Le médicament testé est le lixisénatide, déjà utilisé contre le diabète de type 2. Ce produit appartient à une classe de médicaments, les agonistes du récepteur GLP-1, qui ont fait naître l’espoir d’un effet bénéfique contre Parkinson.
Les résultats, bien que qualifiés de modestes par l’étude, ont néanmoins suscité l’intérêt. En effet, pendant un an, les symptômes moteurs des patients traités par le lixisénatide sont restés inchangés, contrairement à ceux des patients sous placebo qui se sont aggravés.
Des effets secondaires à surveiller
Cependant, il est important de noter que le traitement a été associé à des effets secondaires tels que des troubles gastro-intestinaux. De plus, la perte de poids, un effet potentiel de ce type de médicament, doit être prise en compte.
Malgré ces précautions, cette étude marque une étape significative dans l’évolution du traitement de la maladie de Parkinson. Les chercheurs espèrent maintenant conduire un essai de plus grande ampleur et confirmer ces premiers résultats encourageants.