Sida : des associations réclament la baisse du prix des autotests
Chaque semaine, ce sont jusqu'à 2000 autotests de dépistage du VIH qui sont vendus. Des associations souhaiteraient voir le prix de ces autotests baisser.
Depuis le mois de septembre 2015, des autotests de dépistage du VIH sont disponibles en pharmacies. Cependant, selon certaines associations, ce test resterait difficilement accessible en raison de son coût trop élevé. Elles réclament en outre une meilleure visibilité pour ces autotests.
2000 autotests de dépistage du VIH vendus par semaine
Depuis septembre 2015, il est possible de se procurer un autotest de dépistage du VIH dans les pharmacies. Si dès le début ces tests ont été achetés en masse, la société AAZ qui le commercialise annonçait que 9000 pharmacies avaient fait l’acquisition de 70.000 produits, les mois suivants les chiffres ont été décevants. 600 tests vendus en décembre 2015 et 300 en mars 2016. Toutefois, le test aurait finalement trouvé son public puisqu’il s’en vendrait ente 1500 et 2000 par semaine selon le dernier communiqué de AAZ.
Cependant, bien que ce test soit efficace, des associations dénoncent un prix trop élevé. Avec un coût compris entre 25 et 28 euros selon les pharmacies, il n’est pas à la portée de tous indique l’association AIDES. Elle souhaiterait que la TVA passe à 5,5% sur ce produit, tout comme avec les préservatifs.
Une meilleure visibilité
Pour d’autres associations, comme HF prévention par exemple, l’autotest devrait se trouver en libre accès dans les officines afin que les personnes qui veulent se le procurer n’aient pas à le demander en public. Ces mesures doivent faciliter l’accès à ces autotests, qui, selon les associations est « un nouvel outil de prévention efficace et complémentaire de l’offre classique de dépistage du sida« .
Selon une enquête auprès de 909 utilisateurs, menée par Illicopharma.com entre septembre 2015 et mars 2016, plus d’un tiers d’entre eux n’avaient jamais fait de dépistage du VIH avant d’utiliser l’autotest et parmi ceux-là, 30% n’auraient jamais utilisé un autre moyen de dépistage.