Menu
Actusante.netActusante.net
  • Actualité
    • Cigarette électronique
    • Acné
    • Appareil et Aide Auditifs
    • Montessori
  • Nutrition
    • Alimentation
    • Complément alimentaire
    • ilparaitquecbon.fr
Actualité

Un antivenin révolutionnaire offre un nouvel espoir contre les morsures de 17 serpents africains

Actualité > Traitement > Innovation
Par Morgan,  publié le 5 novembre 2025 à 9h00.
Serpent Python jungle

Image d'illustration. Serpent Python jungleADN

Des chercheurs ont mis au point un nouvel antivenin capable de traiter les morsures de 17 espèces de serpents africains. Cette avancée promet d’améliorer significativement la prise en charge des victimes de morsures dans plusieurs régions du continent.

Tl;dr

  • Un nouvel antivenin cible 18 espèces africaines majeures.
  • La technologie des nanocorps promet plus d’efficacité et sécurité.
  • Production moins coûteuse, adaptée aux régions défavorisées.

Une crise sanitaire trop longtemps oubliée

Chaque année, les morsures de serpent causent la mort de près de 150 000 personnes à travers le monde. Pourtant, ce fléau reste, pour beaucoup, un enjeu secondaire. Dans les campagnes d’Afrique subsaharienne, le nombre de victimes dépasse les centaines de milliers ; beaucoup survivent avec de lourdes séquelles, quand ils ne succombent pas faute d’avoir reçu à temps le bon traitement. Car il faut bien l’avouer : l’accès aux soins demeure incertain, et la diversité des espèces venimeuses complique tout espoir d’une réponse médicale universelle.

Les limites des antivenins traditionnels

Le problème vient en partie des méthodes actuelles de fabrication des antivenins. On continue à prélever des anticorps sur des chevaux exposés à différents venins – une technique centenaire dont les résultats varient grandement selon les lots. En outre, ces sérums présentent souvent deux défauts majeurs : ils n’agissent que sur certaines espèces précises, obligeant les soignants à identifier l’animal responsable (souvent mission impossible), et provoquent régulièrement des réactions immunitaires sévères chez les patients. Comme le souligne le professeur Andreas Hougaard Laustsen-Kiel, responsable du laboratoire à la Technical University of Denmark, cela revient presque à administrer une transfusion sanguine inter-espèces – efficace dans l’urgence, mais loin d’être sans risque.

L’innovation danoise : vers un antidote universel ?

Conscients de ces impasses, les chercheurs danois se sont tournés vers la biotechnologie de pointe : la technologie du phage display. Fini les chevaux ; désormais, ce sont des nanocorps — fragments d’anticorps inspirés de ceux trouvés chez les camélidés comme le lama — qui mènent la danse. Plus petits, plus stables et plus ciblés sur les toxines mortelles du venin, ils offrent plusieurs atouts décisifs :

  • Efficacité accrue : neutralisation prouvée sur 17 espèces africaines majeures lors d’essais en laboratoire.
  • Sécurité renforcée : moins de risques allergiques par rapport aux sérums classiques.
  • Simplicité logistique : conservation stable même sous climat chaud et coût réduit de moitié.

Selon l’équipe du professeur Laustsen-Kiel, cette nouvelle génération pourrait bientôt permettre un traitement « dès que possible après la morsure », même en milieu isolé où chaque minute compte.

Des défis encore à relever avant la généralisation

Si cette avancée laisse espérer un tournant pour les zones rurales frappées par ce fléau, tout n’est pas joué. Les essais cliniques humains restent à venir — peut-être dès deux ans si le financement suit. L’efficacité contre certaines espèces reste partielle lorsque l’intervention est tardive ; quant à la production massive pour un déploiement mondial, elle dépendra du soutien international. Mais l’ambition est claire : offrir enfin une solution abordable et fiable là où elle manque cruellement depuis trop longtemps. Pour nombre de communautés oubliées par les systèmes mondiaux de santé, c’est tout un espoir qui renaît avec cet antivenin nouvelle génération.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Une crise sanitaire trop longtemps oubliée
  • Les limites des antivenins traditionnels
  • L’innovation danoise : vers un antidote universel ?
  • Des défis encore à relever avant la généralisation
En savoir plus
  • Acné : trois solutions naturelles en homéopathie pour en venir à bout
  • Les statines pourraient prolonger la vie des hommes atteints d’un cancer avancé de la prostate
  • Une nouvelle thérapie lumineuse cible les cellules cancéreuses sans endommager les tissus sains
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • Mentions Légales
  • Archives
  • Gestion des données personnelles
  • Cancer
  • Alimentation
  • Médicament
© 2025 - Tous droits réservés sur les contenus du site Actusante.net