Un nouveau lien établi entre graisse abdominale et hausse du risque de mortalité
Selon qu'on est un homme ou une femme, chaque hausse de 10 cm de graisse abdominale augmente de 8 à 12% le risque de décès prématuré, selon une méta-analyse américaine.
Mercredi, le British Medical Journal a relayé les résultats d’une méta-anyalse de 72 études, portant sur le lien entre graisse abdominale et risque de mortalité. Il en résulte que chaque augmentation de 10 centimètres de cette graisse augmente également le risque de décès prématuré. Ce taux est de +8% pour les femmes et de +12% pour les hommes.
Syndrome métabolique, cancers…
Cette graisse est aussi potentiellement vectrice d’un syndrome métabolique (tension artérielle, glycémie élevée…) ou jouer un rôle dans l’apparition de certains cancers (intestin, sein, utérus). Si la présence de graisse n’est pas toujours une mauvaise chose, sur la ceinture abdominale se forme un “gras viscéral” autour des organes internes, comme le foie, le pancréas et les intestins. Top Santé relaie les, conseils en matière d’alimentation, d’Ysabelle Levasseur, diététicienne-nutritionniste : “Avant toute chose, il est important de prendre le temps de manger en conscience, de mastiquer et de rester assis pour limiter les ballonnements postprandiaux et ressentir la satiété au bout de 30 minutes”.
Une bonne nouvelle néanmoins
Mais cette méta-analyse, qui s’appuie sur 2 millions de participants, indique que de larges hanches et de larges cuisses seraient liées à une baisse des risques de décès. Ici, les graisses joueraient un rôle protecteur contre le mauvais cholestérol et des taux de sucre trop élevés.