Une épidémie de Syphilis touche la Corrèze !
Si certains pensaient que la syphilis n’était plus d’actualité, ils se trompent, car la Corrèze montre que cette MST est au cœur d’une recrudescence. Il est primordial de passer par la case du dépistage au plus vite.
Une MST qui peut être grave pour la santé
La syphilis est une MST qui se guérit assez facilement grâce à une injection. Toutefois, si le patient n’opte pas pour un traitement après la contamination, cette maladie peut être dommageable. En effet, des troubles neurologiques sont susceptibles d’être au rendez-vous quelques mois après l’infection. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas négliger le dépistage, car c’est la meilleure façon d’en finir avec cette MST.
La syphilis n’a pas disparu de la circulation
De plus, la recrudescence de la syphilis en Corrèze donne une terrible indication, car cela montre que le port du préservatif n’est pas systématique. En effet, cette maladie se transmet lors d’un rapport sexuel qu’il s’agisse d’une fellation ou d’une pénétration. Par conséquent, des lésions cutanées sont susceptibles apparaître au niveau de la bouche ou du sexe de la femme ou de l’homme. 2015 a donc été l’année du retour de cette syphilis qui est assimilée pour de nombreux Français à une ancienne maladie, mais c’est faux !
La Corrèze et le Gard sont en première ligne face à la syphilis
En Corrèze, une quarantaine de personnes ont été soignées et il s’agirait pour une bonne partie d’hommes homosexuels. Ce chiffre peut paraître bénin, mais il est en réalité très important, car généralement ce sont seulement un voire deux cas par an qui sont référencés. Au vu des dernières statistiques, la Corrèze ne semble pas être la seule touchée, car le Gard est également concerné par une multiplication des malades. Aux États-Unis, les chiffres sont encore plus alarmants, car ils ont doublé en l’espace de quelques années.
La syphilis
La syphilis est une infection sexuellement transmissible contagieuse, due à la bactérie tréponème pâle. Elle se manifeste par un chancre initial et par des atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines manifestations survenant plusieurs années après la contamination.
La pénicilline parentérale est le traitement de choix de la syphilis à tous ses stades. Son efficacité a été prouvée dès le milieu des années 1940. Contrairement à beaucoup de germes vis-à-vis des antibiotiques, il n’a pas été retrouvé, depuis, de souches résistantes.
Selon une estimation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on a dénombré en 1995 quelque 12 millions de nouveaux cas de syphilis dans la population adulte mondiale. Le plus grand nombre de cas répertoriés sont situés en Asie du Sud et du Sud-Est, suivie par l’Afrique subsaharienne.
En France, la syphilis était une maladie à déclaration obligatoire jusqu’en juillet 2000, date à laquelle elle a été retirée de la liste en raison de sa quasi-disparition. Mais selon une enquête de l’Institut de veille sanitaire (InVS), la syphilis est en recrudescence en France depuis les années 2000. Dans ce contexte, le ministère délégué à la Santé a décidé de mettre en place une stratégie de prévention sous forme d’actions de communication et d’actions ciblées vers les populations à risque. 455 cas de syphilis ont été dénombrés en 2006.
La séroprévalence de la syphilis augmente depuis quelques années dans les grandes villes des États-Unis.
Chez tout patient infecté, le traitement spécifique de la syphilis doit être accompagné d’une recherche d’éventuelles autres maladies sexuellement transmissibles. Ses partenaires sexuels (contemporains ou anciens) doivent être pris en charge médicalement pour le dépistage et le traitement de la syphilis (ou d’une autre IST) si nécessaire. (source wikipedia)