Vitamine D chez le nourrisson : l’Anses met à nouveau en garde
Après trois intoxications récentes, l'autorité sanitaire rappelle les bons usage afin d'éviter le surdosage.
Mercredi 22 mars, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) met à nouveau en garde contre les excès de vitamine D chez les nourrissons.
Sur son site, l’agence rappelle ainsi :
Un excès en vitamine D peut avoir de graves conséquences sur leur santé et menacer le pronostic vital des tout-petits. Pour limiter les risques, nous rappelons nos recommandations pour la supplémentation des nourrissons en vitamine D.
Trop ou pas assez, c’est aussi dangereux
La supplémentation en vitamine D est prescrite dès les premiers jours après la naissance en vue de garantir une bonne croissance osseuse. Rachitisme, maladies liée à la croissance et à l’ossification sont ainsi évitées.
Mais l’Anses estime qu’« administrer à son enfant trop de vitamine D peut être aussi dangereux que de ne pas en administrer assez ».
Vitamine D : Trois intoxications récentes
L’agence indique avoir enregistré « trois nouveaux signalements d’hypercalcémie sévère – excès de calcium dans le sang – survenue chez des nourrissons en 2022 ».
De fait, souligne-t-elle, les cas en question sont la conséquence d’un mauvais usage « de compléments alimentaires contenant de la vitamine D ».
Faire attention aux compléments alimentaires
Que conseille l’Anses ? De préférer « la prise de médicaments à celle de compléments alimentaires« . Pourquoi ? car les médicaments garantissent « une information claire en termes de doses, de précautions d’emploi, de risque d’effets indésirables et de surdosage ».
En outre, elle préconise de « bien contrôler les doses données à son enfant et ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D pour éviter des surdosages qui pourraient perturber sa fonction rénale ».
Quoi qu’il en soit, l’apport de cette vitamine doit se faire dans le cadre d’une prescription médicale.