Décès de Naomi Musenga : Les spécialistes alertent sur les dangers du paracétamol
Naomi Musenga, âgée de seulement 22 ans décédait le 29 décembre dernier après que le Samu n'ait pas pris aux sérieux ses appels téléphoniques. Les raisons de sa mort viennent d'êtres révélées.
C’est pour “non-assistance à personne en péril” que le procureur de la République de Strasbourg Yolande Renzi vient d’annoncer l’ouverture d’une information judiciaire.
Victime d’une intoxication au paracétamol
Le décès de Naomi est désormais connu : “Il est lié à une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours. La destruction évolutive des cellules de son foie a entraîné une défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès“.
Le paracétamol se trouve dans les médicaments “Doliprane”,”Efferalgan” et “Dafalgan”, vendus en pharmacie et ce, sans ordonnance.
Pourtant, le paracétamol n’est pas inoffensif si l’on dépasse les doses prescrites en cas d’automédication dans le cadre de fièvre ou maux de tête.
En effet, il contient une substance dangereuse pour les cellules d’un individu. Une fois qu’il est absorbé dans le tube digestif et qu’il a atteint le foie, une autre substance va détoxifier ce dernier et le protéger. Par contre, si on a déjà une maladie à ce niveau du corps, qu’on boit trop ou qu’on est sous nutrition, la substance ne réagit pas et le paracétamol devient toxique.
Les adultes ne doivent donc pas dépasser la dose de 3 grammes par jour
Jean-Paul Giroud explique sur le site Médisite : “Le paracétamol est une molécule qui, après son ingestion, est transformée par le foie en un métabolite toxique capable en cas de surdosage de détruire les cellules du foie“.
Les adultes ne doivent donc pas dépasser la dose de 3 grammes par jour, tout en respectant un intervalle de 4 heures entre deux prises. C’est-à-dire 1 à 6 médicaments de 500 mg par jour. Pour les enfants, il est important de respecter un intervalle de 6 heures entre deux prises et un dosage réduit.