Origine des viandes : les Français se disent toujours mal informés
Il y a 3 ans, le scandale de la viande de cheval présentée comme de la viande bovine dans des lasagnes. Depuis, la méfiance est toujours à l’ordre du jour chez les consommateurs, ce que révèle une étude l’association Familles Rurales.
L’étude effectuée par l’association révèle que pour plus de 9 personnes interrogées sur 10, l’origine de la viande dans les produits transformés est le premier critère de choix, et ce devant le prix. Pour autant, ceux-ci ne se disent pas “mieux informés” que depuis l’affaire du cheval dans les lasagnes de 2013.
Familles Rurales : la confiance des consommateurs “lourdement ébranlée”
L’étude, menée auprès de 700 familles, montre à quel point même après le “Chevalgate”, même s’il n’est pas le seul, la confiance des consommateurs a été “lourdement ébranlée”. Au point que seuls 37% d’entre eux affirment ne pas être mieux informés sur l’origine de la viande.
Pour l’association, “il est temps d’agir. N’attendons pas un prochain ‘scandale’ pour prendre les mesures qui s’imposent, ne nous cachons pas derrière une réglementation européenne trop rigide pour répondre à l’attente légitime des consommateurs : savoir tout simplement ce que contiennent nos assiettes”.
Les logos “Viandes de France” n’a pas restauré la confiance
Depuis 2013 donc, les autorités ont mis en place différents logos certifiant que les animaux desquels sont issus la viande est née, a été élevée, abattue et transformée dans notre pays. Certes, 7 consommateurs sur 10 a bien déjà remarque ces visuels garantissant une telle traçabilité. Mais par ailleurs, pour une majorité d’entre eux, cela ne suffit pas à prouver une origine française pour chacune de ces 4 étapes. Méfiance, vous avez dit méfiance ?
De fait, l’association qui regroupe 180.000 familles adhérentes demande d’une part, que l’origine des viandes sur les produits transformés soit rendue obligatoire, et au niveau européen de surcroît. Et avant qu’une telle mesure soit appliquée, elle demande également que des gammes de produits soient développés et inscrits dans cette réglementation “Viandes de France”.