28 ans, souffrant d’une maladie mentale incurable, elle choisit l’euthanasie aux Pays-Bas
La Néerlandaise de 28 ans, Zoraya ter Beek, souffrant de graves troubles mentaux, a décidé de se faire euthanasier en mai. Au Pays-Bas, où cette pratique est légale, elle représente désormais 5% de tous les décès. Comment cette situation évoluera-t-elle dans les années à venir ?
Tl;dr
- Zoraya ter Beek, 28 ans, a choisi l’euthanasie en raison de problèmes de santé mentale.
- L’euthanasie représente 5 % de tous les décès aux Pays-Bas.
- Elle est souvent utilisée pour gérer les problèmes de santé mentale.
- Les facteurs motivants incluent l’incertitude économique, les réseaux sociaux et le changement climatique.
Une décision radicale pour lutter contre la maladie mentale
Touchée par de graves problèmes de santé mentale, Zoraya ter Beek, une Néerlandaise de 28 ans, a choisi l’euthanasie. Face à des maux incurables tels que la dépression, l’autisme et les troubles de la personnalité borderline, cette option offre une issue à une souffrance réfractaire à toute forme de traitement.
Son médecin lui administrera un sédatif avant de lui donner un médicament pour arrêter son cœur, sous le regard de son petit ami. Zoraya a choisi de se faire incinérer et de disperser ses cendres dans un endroit de la forêt.
Euthanasie aux Pays-Bas : une pratique en augmentation
Légalisée depuis 2001, l’euthanasie a gagné en popularité aux Pays-Bas. En 2022, 5% de l’ensemble des décès dans le pays étaient liés à cette pratique. Et cette hausse semble liée à une augmentation des problèmes de santé mentale.
Les motivations derrière le choix de l’euthanasie
Stef Groenewoud, éthicien des soins de santé à l’université théologique de Kampen, voit l’euthanasie comme une option acceptable proposée par les médecins. «Je vois l’euthanasie comme une sorte d’option acceptable proposée par les médecins et les psychiatres, alors qu’elle était auparavant l’ultime recours», a-t-il déclaré à The Free Press.
Les motivations derrière le recours à l’euthanasie semblent variées. Elles comprennent des problèmes de santé mentale tels que la dépression ou l’anxiété, exacerbés par l’incertitude économique, l’influence des réseaux sociaux ou encore le changement climatique.
L’avis de la rédaction
Face à la souffrance psychique, l’euthanasie, bien qu’ultime recours, peut apparaître comme une alternative aux traitements inefficaces. Toutefois, il semble crucial de renforcer les dispositifs de prévention et de traitement des troubles mentaux, afin de limiter le recours à une telle extrémité.