Prévenir une nouvelle pandémie et surtout combattre les souches à venir sont les objectifs recherchés par les scientifiques.
Alors que les laboratoires s’échinent à mettre à jour leur arsenal contre les nouveaux variants du virus SARS-CoV-2, des chercheurs tentent quant à eux de mettre au point un vaccin capable de prendre à défaut de futures souches voire de prévenir une prochaine pandémie.
Une adaptation qui a ses limites
Drew Weissman, de l’université de Pennsylvanie, est un médecin-chercheur reconnu pour ses contributions à la biologie de l’ARN et dont Pfizer s’est servi des travaux pour développer son vaccin, mène un projet de développement d’un produit universel.
Et selon lui, la simple accommodation des vaccins existants à des souches émergentes comporte une limite de taille, puisque “De nouveaux variants vont apparaître tous les trois ou six mois”. Il se trouve que le virus se met à muter dans le but de déborder l’immunité conférée par les vaccins, tout comme le fait la grippe : “Cela complique un peu les choses, parce que maintenant on se bat frontalement avec le virus”.
Des nanopaticules pour un vaccin
C’est pour cela qu’avec son équipe, il se penche sur un vaccin universel en tentant de trouver des fragments de virus n’étant pas en capacité de muter facilement car le virus ne peut vivre en leur absence.
Un autre projet est mené par Barton Haynes, directeur de l’Institut des vaccins humains de l’université de Duke, toujours aux Etats-Unis en Caroline du Nord. Lui et ses collègues travaillent sur des nanoparticules de ferritine. Selon lui, ce produit ciblant les virus type Sars a déjà prouvé son efficacité contre le variant Omicron.