Bas-Rhin: Après des cas de méningite “rare”, appel à la vaccination

Illustration. Un mal de tête, une migraine. mohamed_hassan / Pixabay
Un sixième cas d’infection invasive à méningocoque B de souche "rare " a été signalé à l’Agence régionale de santé Grand Est.
L’Agence régionale de santé (ARS) du Grand-Est a signalé des infections invasives à méningocoque du groupe B (IIMB) chez des jeunes adultes dans la région de Strasbourg.
Depuis la mi-novembre, ce sont six cas qui ont ainsi été détectés (l’un des cas concernait une personne de Colmar, dans le Haut-Rhin voisin), dont un mortel.
L’ARS appelle à la vigilance
Les autorités sanitaires rappellent que les méningocoques sont des bactéries susceptibles de provoquer des maladies comme les méningites ou les septicémies. Elles se transmettent par voie aérienne ou par la salive et se situent dans la gorge et le nez. Le dernier cas en date concerne un jeune de 16 ans résidant dans le Bas-Rhin, et qui a dû être hospitalisé.
L’ARS ajoute que “Le cas résidant à Colmar présente des liens indirects avec l’agglomération strasbourgeoise par le biais de plusieurs personnes de son entourage”.
Méningite : une souche “rare”
Dans son communiqué du lundi 9 janvier., l’ARS précise que la souche responsable de ces cas est “rare et jusque-là inconnue dans le Grand-Est”.
Quoi qu’il en soit, précise l’ARS, “Les investigations épidémiologiques ont permis d’identifier et de traiter à titre préventif par antibiotiques les personnes ayant été en contact à risque avec ce sixième cas”.
Un appel à la vaccination
Depuis le début du mois de décembre, une campagne de vaccination a été lancée. Et au 5 janvier dernier, 151 personnes avaient reçu une première dose contre le méningocoque B par le biais du centre de vaccinations internationales du nouvel hôpital civil de Strasbourg.
L’ARS du Grand-Est et Santé publique France appellent donc à nouveau à la vaccination; un message tout particulièrement adressé “aux publics fréquentant les endroits festifs nocturnes du centre-ville de Strasbourg et aux professionnels de ces lieux”.
Un rendez-vous dans ce but peut peut être pris à travers la plateforme Doctolib, au centre de vaccinations internationales à l’hôpital civil, chez son médecin traitant ou directement en pharmacie. Le vaccin est intégralement pris en charge par l’Assurance maladie.