Patrons, salariés, indépendants, tout le monde peut être touché par le burn-out. Explications.
Pression, résultats à atteindre, stress, manque de concentration, panique face à l’envahissement de mails, surmenage, fatigue, le monde du travail peut être cause de différents maux alors que les canaux de sollicitation au travail se sont multipliés. Au final, le burn-out est totalement contre-producteur.
Une grande majorité des salariés pensent pouvoir faire un jour un burn-out
Vous aurez toujours plus de choses à faire que de temps
pour les faire. Apprenez comment #GTD https://t.co/czeEF78bco— In Excelsis (@in_coach) July 3, 2017
L’Observatoire Entreprise et Santé Viavoice-Harmonie Mutuelle a posé la question suivante « Pensez-vous que tout un chacun peut-être confronté dans sa vie professionnelle à un burn-out ? ». La réponse est sans appel : C’est oui à 86 % du côté des salariés et à 83 % pour les dirigeants.
86 % des salariés pensent donc pouvoir être confrontés dans leur vie professionnelle à un burn-out, mais combien ont été réellement touchés par ce phénomène : 21 % selon les travailleurs indépendants, 18 % pour les salariés et 12 % pour des dirigeants.
Dans son livre « Guide des bonnes pratiques pour lutter contre la sursollicitation numérique », Caroline Cuny explique comment lutter contre cette nouvelle donne : « Il faut mieux s’organiser et planifier ses activités en y donnant un sens global. Il faut également garder du temps pour les activités impromptues et urgentes. De plus, il est indispensable de se ménager des pauses, pour régénérer la charge mentale, même des micro-pauses. Il est également recommandé d’être modeste sur ce dont nous sommes capables de réaliser et d’essayer de raisonner ses supérieurs hiérarchiques. Le droit à la déconnexion peut être utile en ce sens pour exprimer le besoin de ne pas être sollicité à toute heure« , explique-t-elle.