Certains types de cafés peuvent faire grimper le taux de cholestérol
Une récente étude avance que cette augmentation est liée au sexe et au mode de brassage du café.
Cette semaine, la revue Open Heart du British Medical Journal a relayé les résultats d’une nouvelle étude sur le café, et celle-ci nous vient de Norvège.
D’après les chercheurs qui l’ont menée, le sexe du buveur de café ainsi que la méthode de brassage peuvent indiquer le lien entre le café et l’augmentation du taux de cholestérol.
Café et cholestérol : Le cadre de l’étude
Pour en parvenir à ce constat, l’impact du café espresso par rapport à d’autres modes de préparation, chez les adultes de 40 ans (avec une moyenne de 56 ans), a été évalué.
Les chercheur ont passé au crible les données de 21 083 personnes ayant fait partie de la 7e enquête de l’étude de Tromso (Norvège) en 2015 et 2016. Ainsi, les participants ont été interrogés sur leur consommation de café (consommation par jour et type de préparation). En parallèle, des échantillons sanguins ont été prélevés, et les données morphologiques mesurées.
Les résultats selon les sexes…
Première constatation issue de l’analyse de la cohorte, celle de la consommation : les femmes buvaient un peu moins de 4 tasses de café par jour contre 5 pour les hommes.
Au niveau du taux de cholestérol cette fois, la consommation de 3 à 5 tasses d’espresso par jour était liée à une augmentation du taux en particulier chez les hommes.
… Et selon le type de café
En outre, déguster 6 tasses au minimum de café filtré chaque jour était associé à une augmentation de 0,11 mmol/l de cholestérol chez les femmes, mais pas chez les hommes. Et aucune augmentation chez les hommes entre ceux consommant du café filtré et ceux prenant du non filtré n’a été observée.
Le café instantané pour sa part était associé à une hausse du cholestérol chez les deux sexes, la quantité de café ingurgitée n’ayant aucun impact.
Les conclusions des scientifiques
Les auteurs de l’étude précisent : « Il est intéressant de noter que le café contient plus d’un millier de composés phytochimiques divers. L’apport de chaque composé dépend également de la variété des espèces de café, du degré de torréfaction, du type de méthode d’infusion et de la taille de la portion ».
Et ils ajoutent : « Le café est le stimulant central le plus consommé dans le monde. En raison de la forte consommation de café, même de petits effets sur la santé peuvent avoir des conséquences considérables sur la santé ».