Chiffres alarmants sur la sédentarité et l’activité physique selon Santé Publique France
Selon le baromètre de Santé Publique France, les inégalités en matière de santé ne sont pas uniquement régionales, mais affectent également plus les femmes pour atteindre les recommandations. Quelles en sont les implications ?
Tl;dr
- La France manque d’activité physique malgré les JO de 2024.
- Inégalités régionales dans l’activité physique selon Santé publique France.
- Bretagne et Occitanie sont les régions les plus actives.
- Chômage, niveau de diplôme et vie familiale influencent le niveau d’activité.
Le paradoxe sportif français face aux JO 2024
Alors que la France se prépare à accueillir les JO de Paris 2024, une étude récente de Santé publique France souligne que, paradoxalement, les Français ne font pas assez d’activité physique.
Un paysage inégal
Les recommandations de l’OMS préconisent une activité physique modérée de 150 à 300 minutes par semaine, mais toutes les régions françaises ne sont pas égales face à ce critère.
Le baromètre 2021 de Santé Publique France révèle que la Bretagne et l’Occitanie sont les plus performantes, avec des résultats nettement supérieurs à la moyenne nationale. À l’inverse, l’Île-de-France et le nord-est de la France affichent des scores plus faibles.
#GCN2024 #GrandeCauseNationale #Bouge30Minutes #ActivitéPhysique et #sédentarité chez les adultes en 2021🤸👟
➡1 français sur 5 connaît la recommandation :
⏱ Au moins 30 min d’activités physiques dynamiques / jour
📄 Lire le #BEH ⤵https://t.co/esPhNEvF3m— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) June 11, 2024
Des facteurs socio-économiques déterminants
Outre la géographie, d’autres facteurs jouent un rôle crucial dans le niveau d’activité physique. Le statut professionnel est déterminant chez les hommes, où le chômage réduit l’activité physique, et la structure familiale chez les femmes, qui voient leurs activités limitées par leurs obligations familiales.
Globalement, il apparaît que seulement 73% des hommes et 59% des femmes âgés de 18 à 85 ans respectent les recommandations de l’OMS. Le renforcement musculaire, également recommandé deux fois par semaine par l’OMS, est pratiqué par moins d’un tiers des hommes et moins d’un quart des femmes.
La bataille contre la sédentarité
L’étude met également en lumière un niveau de sédentarité alarmant, avec plus d’un adulte sur cinq déclarant passer plus de sept heures par jour assis. De manière générale, cette étude souligne le besoin urgent d’inculquer des habitudes plus actives au quotidien pour lutter contre la sédentarité croissante.
Il est donc nécessaire d’accroître les efforts pour promouvoir un mode de vie plus actif et dynamique, en proposant des alternatives au travail sédentaire prolongé et en encourageant les déplacements actifs dans les grandes agglomérations.