L'étude a porté sur 160 000 femmes, pendant 25 ans, et a été menée par des chercheurs de l'Université d'Harvard.
C’est dans le Journal of the American Geriatrics Society que les résultats d’une vaste étude ont été publiés. Au-delà du simple fait de préférer voir le bon côté des choses de la vie, l’optimisme serait donc le vecteur d’une vie plus longue.
Les chercheurs affirment ainsi que des niveaux d’optimisme plus hauts étaient associés à une durée de vie plus longue, supérieure à 90 ans chez les femmes.
Une vaste et longue étude
L’étude se base sur un très large groupe de près de 160 000 femmes, âgées de 50 à 80 ans. Les sicentifiques ont mesuré leur niveau d’optimisme à l’aide de tests psychologiques, avant de les différencier en quatre groupes allant du plus pessimiste au plus optimiste.
Les groupes étaient homogènes, brassant de manière égale autant les classes sociales que les différents niveaux d’étude et autres milieux culturels.
Quelles conclusions ?
Au terme des 25 ans d’enquête, les scientifiques ont conclu que l’optimisme faisait vivre plus longtemps. Les 25% les plus optimistes pouvaient espérer 5,4 % de vie supplémentaire et une probabilité 10% plus haute que les 25 % les moins optimistes de vivre après 90 ans.
Et qu’en est-il des hommes ? FranceInfo nous rappelle qu’une autre étude, publiée quant à elle en 2019, démontrait que la probabilité d’atteindre ou dépasser les 90 ans augmentait avec l’optimisme (étude qui se fondait sur 1 500 fonctionnaires aux Etats-Unis).
Hayami K. Koga, du Département des sciences sociales et du comportement au sein de la T.H School of Public Health de l’Université d’Harvard et autrice principale de l’étude, résume : « Alors que l’optimisme lui-même peut être affecté par des facteurs structurels sociaux comme la race et le groupe ethnique, nos recherches suggèrent que les avantages de l’optimisme peuvent s’appliquer à divers groupes ».
Et elle ajoute : « Nos résultats suggèrent qu’il est utile de se concentrer sur des facteurs psychologiques positifs comme l’optimisme, comme manière susceptible de favoriser la longévité et le vieillissement en bonne santé dans divers groupes ».