Une alimentation équilibrée est primordiale tant pour la santé de la maman que pour le bon développement du bébé.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il n’est pas inutile de rappeler que pendant la grossesse, toute consommation d’alcool peut s’avérer dramatique pour l’enfant, et bien plus encore cette prise d’alcool est fréquente et excessive.
En effet, l’alcool n’a aucune difficulté à traverser le placenta et se retrouver dans le sang du fœtus. Retard de développement et malformations graves peuvent en être les conséquences.
Des apports essentiels
Tout au long de la grossesse, certains aliments sont à privilégier. Ils doivent contenir :
- du fer, pour prévenir tout risque d’anémie (légumes secs, viandes, poisson…) ;
- des folates, ou vitamine B9. Elle contribue, surtout dans les premières semaines, au bon développement du système nerveux embryonnaire. Si l’on en trouve dans les épinards, le melon, les noix, pois chiches, un complément en acide folique sera prescrit ;
- le calcium, pour le squelette du bébé. Trois laitages par jour sont conseillés, les eaux minérales riches en calcium sont aussi à associer ;
- les glucides, sucres lents en tête et que l’on trouve dans les féculents, le pain et les légumes secs.
Un besoin énergétique en hausse
Les besoins énergétiques pendant la grossesse augmentent, ce qui n’est pas étonnant quand on considère à la fois la croissance du fœtus et les modifications physiologiques relatives à la grossesse.
Voici ce qu’elles induisent : la constitution du placenta (0,7 kilo), l’augmentation de la taille de l’utérus et des seins (1,5 kilo), la constitution de réserves de graisse (3 à 4 kilos) et l’accroissement du volume sanguin (1,5 kilo). Ainsi, pour mener à bien ces « chantiers » indispensables à une bonne grossesse, les besoins en calories supplémentaires sont en moyenne de 280 à 300 calories par jour.
Le cas des femmes vegan
Pour les femmes végétaliennes, c’est-à-dire ayant adopté un régime excluant tout aliment d’origine animale, une supplémentation en vitamine B12 et D, tout comme en fer et iode, devra être suivie pour contourner les carences.
Quels aliments sont à éviter ?
Comme il existe des aliments à privilégier, d’autres sont au contraire à proscrire. Il faudra éviter le boudin, la charcuterie artisanale, le foie et les produits qui en contiennent, mais encore et cette fois pour éviter la toxoplasmose : les fromages au lait cru ou fermenté tout comme les viandes, les poissons et produits de la mer qui sont crus ou insuffisamment cuits.
Il faut aussi penser à réduire la consommation de caféi, de cacahuètes et d’huile d’arachide en cas d’allergie. Au rayon poissons, réduire également la consommation de poissons prédateurs sauvages (lotte, bar et daurade sauvage, raie, thon, bonite) et éviter comme la peste espadon, marlin, requin et lamproie. En revanche, saumon, hareng, sardine et œufs de poisson sont les bienvenus.