Journée européenne de la dépression : Reconnaître les signes moins connus pour alerter à temps
Hélène Romano, psychologue, profite de la journée européenne de la dépression ce vendredi 27 octobre pour mettre en lumière des signes méconnus de la dépression, qui diffèrent des symptômes habituellement reconnus. Savez-vous les reconnaître ?
Tl;dr
- Les signes de dépression peuvent être méconnus et différents des symptômes classiques.
- Le comportement des enfants déprimés peut se manifester à travers leur façon de jouer.
- Les excès de comportement peuvent masquer une dépression.
- Un surinvestissement à l’école peut être un symptôme de dépression chez l’enfant.
La dépression : un mal sournois aux visages multiples
La dépression, maladie souvent réduite à ses symptômes les plus visibles tels que la tristesse et l’isolement, recèle bien d’autres signes méconnus. Hélène Romano, psychologue expérimentée, a mis en lumière certains de ces symptômes durant la journée européenne de la dépression, le 27 octobre dernier.
Comprendre les signes cachés de la dépression
Il est fréquent que les dépressifs présentent des symptômes à contre-courant du récit popularisé. Ces signaux, souvent discrets et progressifs, sont difficiles à détecter par l’entourage. De plus, ces individus ont tendance à minimiser leur état, refusant souvent de l’aide et restant dans le déni.
Le jeu chez l’enfant : un indicateur précieux
Le jeu peut être un indicateur précieux de l’état psychologique d’un enfant. Les « jeux traumatiques », dans lesquels l’enfant rejoue des scènes perturbantes, peuvent signaler une dépression. Par exemple, une fillette dont la mère est décédée d’un cancer avait proposé à ses camarades de jouer à la chimiothérapie, révélant ainsi sa souffrance.
Les excès et les addictions : des alertes souvent ignorées
Les comportements excessifs, tels que des dépenses déraisonnables ou une consommation excessive d’alcool, peuvent cacher une dépression. De même, des comportements addictifs peuvent être des tentatives de retrait de la vie sociale, menant à terme à une rupture sociale.
Le surinvestissement scolaire : un autre visage de la dépression
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un enfant dépressif peut se surinvestir à l’école. Ce surinvestissement, loin d’être le signe d’une passion pour l’apprentissage, est en réalité une manière de lutter contre ses pensées noires.
L’avis de la rédaction
Il est essentiel de comprendre que la dépression n’a pas un seul visage. Les symptômes peuvent être variés et souvent surprenants. Il est donc crucial de rester vigilant et attentif aux changements de comportement chez nos proches, surtout chez les enfants. L’éducation et l’information sont nos meilleures armes pour combattre ce mal insidieux.