La fonction “snooze” du réveil est à bannir !

Photo d'illustration. Un réveil. Pixabay
Quand vous pensez qu'il est bon de grappiller quelques minutes précieuses supplémentaires de sommeil, vous vous trompez.
Il est difficile, quand le réveil sonne, de résister à l’envie d’appuyer sur le bouton “snooze”. Cette fonction qui vous donne un répit sous forme de sommeil supplémentaire ne serait pas du côté de votre santé.
En effet, une récente étude menée par des scientifiques de l’Université Notre-Dame de l’Indiana aux Etats-Unis conclut qu’il faut s’en déshabituer.
Le cadre de l’étude
L’étude a porté sur 450 adultes ayant un emploi salarié à temps plein. Les volontaires devaient répondre à des sondages quotidiens et un questionnaire. En parallèle, des appareils collectaient des données relatives à la durée du sommeil et la fréquence cardiaque.
Il s’avère que 57% de ce panel utilisait la fonction “snooze”, nous apprend Le Point. Stephen Mattingly, auteur principal de l’étude, rappelle :
Autant de gens somnolent parce que autant de gens sont chroniquement fatigués. Si seulement une personne sur trois dort correctement, cela signifie que beaucoup d’entre nous se tournent vers d’autres moyens pour gérer la fatigue.
La somnolence, une mauvaise habitude
On le sait, et c’est un spécialiste du sommeil repris par plusieurs médias britanniques qui le rappelle, que presser ce bouton constitue une agression à plusieurs niveaux. D’abord, cardiovasculaire: “Comme si alarmer votre cœur chaque matin n’était pas suffisant, la fonction “rappel” va l’agresser à répétition sur une période de temps très courte”.
Le cerveau aussi, en souffre. À chaque fois que l’on se réveille, l’organisme sécrète une dose de cortisol, l’hormone du stress. Cette dernière va nous pousser à nous mettre en action en délivrant l’énergie nécessaire aux muscles, au cerveau et aussi au cœur. Et chaque nouvel appui sur le “snooze” désoriente l’organisme.
Les scientifiques de cette étude ont observé une augmentation du cortisol et de la fréquence cardiaque quand les volontaires étaient réveillés durant la nuit avec une alarme, par rapport à ceux préférant un réveil en douceur.
Qu’est-il recommandé ?
Dès lors, que faut-il faire pour éviter d’agresser ainsi son organisme ? Programmer son réveil quelques une demi-heure plus tard pour un sommeil sans interruption. Ou, programmer son réveil dix minutes avant l’heure convenue pour prendre le temps de sortir du cycle de sommeil.
En 2021, une étude concluait que se réveiller une heure plus tôt réduirait le risque de dépression. Mais sans “snooze”, s’il vous plait ! Evitez également d’écouter de la musique avant de vous endormir.