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Le travail de nuit serait plus néfaste pour les hommes

Actualités > sommeil > travail de nuit
Par Jerome,  publié le 24 mai 2023 à 10h12.
Photo d'illustration. Le travail de nuit.

Photo d'illustration. Le travail de nuit. Pixabay

Une étude récente induit que les hommes sont plus vulnérables aux perturbations de "l’horloge biologique" consécutives de ces horaires décalés.

On connait déjà quelques effets du travail de nuit sur la santé, notamment au niveau cardio-vasculaire et métabolique, avec l’augmentation des risques d’obésité.

Une nouvelle étude sur le sujet, menée par l’école de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie (USA) et publié dans la revue Science Translational Medicine, apporte un nouvel éclairage.

Humains et souris étudiés

En étudiant des rongeurs et les données de santé de 90 000 travailleurs, les scientifiques ont pu observer que les mâles semblent plus vulnérables face aux perturbations de l’horloge biologique que les horaires décalés induisent. induites par ces horaires décalés. Ainsi, les souris mâles présentaient des effets négatifs relatifs à l’exposition à ces cycles jour-nuit inhabituels.

Les auteurs résument :

Les hommes qui travaillaient de nuit étaient plus susceptibles que ceux qui travaillaient à des heures normales d’avoir un syndrome métabolique – un ensemble de facteurs de risque de maladie cardiaque et de diabète qui comprend une pression artérielle élevée, du cholestérol et de la glycémie, ainsi qu’un excès de graisse.

Le rôle des oestrogènes

Certes, les femmes travaillant de nuit sont aussi davantage exposées au syndrome métabolique. Cependant, certains facteurs pouvaient faire réduire ce risque.

Les tests effectués sur des souris ont également révélé le rôle des œstrogènes car les souris femelles dont les ovaires avaient été retirés étaient moins préservées.

“Tout est bouleversé”

Le Dr Garret FitzGerald, professeur à la faculté de médecine Perelman de l’Université de Pennsylvanie, indique que le travail effectué va faire varier le risque. Mais il précise que de façon générale :

Ce qui était frappant, c’est à quel point la perturbation est omniprésente. Les gènes, les protéines, les insectes dans l’intestin, la tension artérielle, tout est bouleversé. 

Le Récap
  • Humains et souris étudiés
  • Le rôle des oestrogènes
  • “Tout est bouleversé”
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