Les consommateurs boycottent de plus en plus les supermarchés
L'an passé, un mouvement Suisse invitait les consommateurs à un mois de février sans supermarché (Février sans supermarché). L’initiative avait été reprise en France par une vingtaine de groupe locaux, depuis le mouvement perdure.
Agriculteurs peu rémunérés, recherche de profits de court terme au détriment de la santé et de l’environnement, obésité, malbouffe, colorant, sel, sucre et additifs à foison…Les industriels sont dans le viseur des consommateurs et avec eux, les hypers et supermarchés. Depuis quelques années, les consommateurs ont tendance à se rapprocher des circuits courts pour faire leurs emplettes et ainsi, ils boycottent les supermarchés.
J’achète que ce dont j’ai besoin et envie
Interviewée sur Franceinfo, un couple de la région parisienne explique : « Nous passons commande sur Internet à ‘La Ruche qui dit Oui’. Ensuite, les membres de la ruche se chargent de la récupérer chez les producteurs et nous allons chercher notre commande globale ‘J’ai conscience que mon kilo de carottes ici est plus cher que mon kilo de carottes au supermarché, mais je ne suis plus parasitée par des achats compulsifs. J’achète que ce dont j’ai besoin et envie‘.
Les consommateurs ont conscience que les produits peuvent être plus chers que dans les supermarchés. Or, ils reconnaissent ne pas être “parasités” par la tendance des achats compulsifs.