Les médecins lancent l’alerte face à la pénurie de médicaments
Des médecins et des associations sonnent l'alerte face à la pénurie actuelle de médicaments en signant une tribune dans le JDD.
C’est par le biais d’une tribune signée dans le JDD que les médecins sonnent l’alerte face à la pénurie de médicaments, mettant potentiellement en danger des malades notamment ceux touchés par un cancer, mais également ceux atteints par la maladie de parkinson , de diabète ou encore des personne épileptiques, Etc.
L’an passé, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a relevé 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement.
Pas d’alternative pour certains traitements
Il faut noter que pour certains traitements, il n’y a pas d’alternative. Les médecins préviennent dans le Journal du Dimanche : “Les malades ont subi de multiples pénuries concernant des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux et certains de ces traitements sont d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Il y a donc urgence“.
Imposer aux laboratoires “la constitution et la gestion de stocks de MITM”
Pour les médecins, il y a deux raisons principales à cette pénurie : la production des principes actifs de 80% des médicaments passés dans le domaine public a été délocalisée en Inde et en Chine ; le plus souvent la pénurie est causée par une incapacité de production des laboratoires, “souvent médiocrement intéressés par la fabrication de médicaments de faible rentabilité”, indiquent les spécialistes.
La solution ? Imposer aux laboratoires “la constitution et la gestion de stocks de MITM” et de ramener la production des principes actifs en Europe.
Une vingtaine de médecins et professeurs hospitaliers se sont inquiétés, dans une tribune au JDD, de récentes pénuries de médicaments, et ont appelé à imposer aux laboratoires la constitution de stocks pour les remèdes les plus cruciaux #AFP pic.twitter.com/eIaG9MBnS0
— Agence France-Presse (@afpfr) August 18, 2019