Parkinson : un nouveau traitement pour ralentir ou arrêter la maladie
Des chercheurs ont découvert que la protéine BMP5/7 pourrait être un élément clé quant au traitement de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson est une pathologie chronique neurodégénérative ayant pour cause la perte progressive de neurones dans le cerveau. Les symptômes apparents de cette maladie sont une lenteur dans les mouvements, une rigidité ou bien des tremblements au repos. En France, on compte aujourd’hui plus de 200 000 personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Aujourd’hui, seul des thérapies permettent de réduire les symptômes. Récemment, des chercheurs ont découvert une solution pour ralentir, voire arrêter la progression de la maladie.
La protéine BMP5/7 pour traiter contre la maladie de Parkinson
Décrite par James Parkinson en 1817, la maladie de Parkinson a encore de nombreux secrets à son actif. Touchant plus de 10 millions de personnes dans le monde, la pathologie est encore mal connue par les scientifiques. La maladie pourrait être provoquée par la présence d’amas toxiques de protéine alpha-synucléine dans le cerveau. Une équipe de chercheurs de l’Université Ben-Gurion du Néguev a récemment découvert que la protéine BMP5/7 pourrait être une thérapie prometteuse afin de ralentir, voire arrêter le développement de la maladie de Parkinson.
Des constatations prometteuses
Dr Claude Brodski, chef du laboratoire de neurosciences moléculaires du Ben-Gurion du Néguev, s’est rendu compte que la signalisation BMP5/7 était fortement réduite dans les cellules créables produisant de la dopamine. Ce phénomène pourrait ainsi être la cause du développement de la maladie de Parkinson. Le scientifique a en effet constaté qu’un traitement thérapeutique à la BMP5/7 « peut, dans un modèle murin de la maladie de Parkinson, prévenir efficacement les troubles du mouvement causés par l’accumulation d’alpha-synucléine et inverser la perte de cellules cérébrales productrices de dopamine ». L’homme déclare ainsi que « Ces résultats sont très prometteurs, car ils suggèrent que le BMP5/7 pourrait ralentir ou arrêter la progression de la maladie de Parkinson. Actuellement, nous concentrons tous nos efforts pour rapprocher notre découverte de l’application clinique »