Appelée aussi périménopause, cette période de transition peut être tout aussi mal vécue que la ménopause.
Rappelons d’abord ce qu’est la ménopause : il s’agit de la période marquant l’arrêt définitif du cycle menstruel chez la femme et la fin de l’activité ovarienne entre 45 et 55 ans.
Pour environ 3 femmes sur 4, des désagréments accompagnent ce passage, comme des bouffées de chaleur ou des troubles de l’humeur. Le terme de ménopause est évoqué 12 mois après le dernier saignement menstruel.
La préménopause, c’est quoi exactement ?
Comme leur construction l’indique, les termes de préménopause ou périménopause correspondent à la période période de transition précédant de près ou de loin la ménopause et pendant laquelle les taux d’hormones féminines (progestérone et œstrogènes) se réduisent progressivement. Ce phénomène naturel est la conséquence de l’affaissement du nombre de follicules ovariens, qui contiennent les ovules. De manière progressive, le taux d’hormones féminines se réduit.
La préménopause concerne en moyenne des femmes de 40 à 45 ans (1% avant 40 ans), et la période peut durer des années avant la ménopause.
Un dérèglement des cycles
Une perturbation du cycle menstruel est généralement le premier signe observé. La plupart du temps, il a tendance à se raccourcir et les femmes peuvent constater de petites pertes de sang voire des saignements abondants.
Un retour du syndrome prémenstruel
À cette irrégularité menstruelle peut s’associer une réapparition ou un accroissement du syndrome prémenstruel, lequel mêle maux de tête, gonflement et douleur des seins, ballonnement, œdèmes des extrémités et propension à un état irritable.
Une augmentation du flux sanguin
Si chez certaines le flux sanguin des règles va diminuer, chez d’autres au contraire il peut augmenter. À l’origine, toujours le dérèglement de la production d’hormones. En l’espèce, les ovaires produisent trop d’oestrogènes et de la fatigue peut être ressentie.
Les autres symptômes de la périménopause
Toutes les femmes ne seront pas concernées par TOUS les symptômes, mais voici les plus fréquemment observés :
Troubles de l’humeur
De l’irritabilité à la dépression, l’humeur générale peut changer. Il est recommander, pour les contrer le plus possible, de dormir 8 heures par nuit, de suivre un régime équilibrer et de pratiquer une activité physique.
Les bouffées de chaleur
Sans doute le plus fréquent, ce symptôme dont la cause exacte (à part les éternels bouleversements hormonaux) n’est pas exactement déterminée peut être soulagé par le biais d’un traitement hormonal.
Sommeil et transpiration
Un sommeil plus agité qu’à l’accoutumée et des sueurs nocturnes peuvent aussi survenir. Pour le sommeil, il est conseillé de se coucher à une heure régulière; quant à un excès de transpiration, la diminution de la consommation d’alcool et de nourriture épicée est conseillée, si toutefois il peut s’agir de facteurs la faisant apparaitre plus souvent.
Une libido en berne
Moins d’hormones peut aussi rimer avec une baisse de la libido et une sécheresse vaginale. Un traitement hormonal local devra d’abord passer par une prescription après visite médicale.
Une prise de poids
Une majorité de femmes observe aussi une prise de poids pendant cette période. Ici, l’origine est multi-factorielle : accentuation du syndrome prémenstruel, baisse des dépenses énergétiques, augmentation des apports caloriques, de la masse grasse et diminution de la masse maigre due à l’âge.
Dans ce cas, moins d’apport calorique et activité physique régulières peuvent aider à contrecarrer la prise de poids.