En psychiatrie, il s'agit d'une diminution voire disparition de la volonté de réaliser des choses.
Prendre une décision, initier et accomplir une action… Toutes ces tâches sont difficiles pour une personne atteinte d’aboulie. Ce trouble d’ordre psychique est associé à une diminution de l’activité physique, mais aussi intellectuelle, et les gestes sont accomplis avec plus de lenteur.
Un effort plus important est donc nécessaire pour une personne aboulique, et il s’agit d’un état d’inhibition psychique généralisé.
Ce symptôme est susceptible de révéler autre chose de plus enfoui, comme une dépression ou la démence.
Aboulie : quels signes ?
Une personne aboulique pourra certes mettre en œuvre des projets qui semblent pourtant simples, mais ce sera au prix d’efforts importants. Faire des courses préparer un repas ou fête entre amis sera vécu difficilement et sera source de souffrance car le sujet en est conscient sans toutefois avoir de contrôle.
En d’autres termes, l’aboulie peut être rapprochée de deux autres signes bien connus que sont l’apathie et la procrastination (le fait de remettre à plus tard l’accomplissement d’une tâche).
Un repli sur soi peut être observé, et s’associer à une maladie d’ordre psychiatrique.
Diagnostic et traitement de l’aboulie
Un psychothérapeute ou un psychiatre pourra mettre ce mot sur ce que la personne aboulique ressent.
Dans le cas où le trouble est associé à une dépression, la prise en charge doit être mise en route, associant médicaments et psychothérapie.