Quels sont les traitements de la dépression ?

Une fois le diagnostic posé, il est temps de s'atteler au traitement du trouble dépressif vécu par le patient.

Après avoir évoqué les symptômes liés à la dépression, voyons comment les professionnels de santé vont s’atteler à les traiter.

Il faut que chaque type de dépression est sujet à un traitement particulier. Ils sont de deux ordres ; psychothérapie et médicaments antidépresseurs. Une hospitalisation pourra être envisagée selon les cas.

La psychothérapie contre les troubles dépressifs

Pourquoi est-elle conseillée quel que soit le type de dépression auquel un sujet doit faire face ? Car elle va s’ingénier à réduire les symptômes, tout la fréquence des récidives ; et bien sûr, dans le meilleur des cas, la rémission durable peut être atteinte.

Plus précisément, quand le trouble est évalué comme étant léger, cette thérapie peut être la seule menée. Elle peut avoir lieu au sein d’un cabinet libéral mais aussi en établissement de soins ou dans un centre médico-psychologique (CMP, qui assure des consultations intégralement prises en charge par l’Assurance Maladie); être individuelle, de groupe ou encore familiale.

Quand l’épisode dépressif est caractérisé mais modéré, un antidépresseur et une psychothérapie peuvent être possiblement menés de front.

Les traitements médicamenteux

Quant aux antidépresseurs, mais on ne parle pas uniquement d’eux, ils seront prescrits dans les cas d’épisode dépressif modéré à sévère.

Dans un premier temps, les antidépresseurs recommandés sont :

• les ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) tels que le citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, ou sertraline) ;
• les IRSN (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline) comme duloxétine, milnacipran, et venlafaxine ;
• d’autres antidépresseurs comme miansérine et mirtazapine peuvent être prescrits également.

En cas d’échec, d’autres molécules pourront alors être prescrites, comme des antidépresseurs imipramiques. Quoi qu’il en soit, des effets positifs ne doivent pas être immédiatement attendus, attendre de 4 à 5 semaines.

Effets secondaires et antidépresseurs

Dans une minorité de cas, des effets secondaires importants seront attendus avec certaines molécules (la tianeptine et son risque de dépendance ou l’agomélatine, toxique pour le foie).

Mais plus généralement, les effets liés à ces traitements médicamenteux sont de cet ordre :
somnolence en journée, ou au contraire excitation, constipation, une variation du poids dans un sens ou l’autre, sécheresse buccale, ou encore troubles de l’érection.

le séjour hospitalier

L’hospitalisation est réservée aux cas où le risque de suicide est avéré, ou encore aux formes dépressives très sévères avec symptômes physiques importants.

Ou encore, si le traitement prévoit l’utilisation d’électrochocs (zone frontale du cerveau, sous anesthésie générale).