« Rosalie » met en lumière l’hirsutisme : qu’est-ce que ce trouble de la pilosité ?
Le film "Rosalie", à l'affiche dès ce mercredi, met en scène l'actrice Nadia Tereszkiewicz dans le rôle d'une femme à barbe célèbre, victime d'hirsutisme, une pathologie provoquant une pilosité excessive dans des zones généralement masculines. Etes-vous prêts à découvrir son histoire ?
Tl;dr
- Le film « Rosalie » met en lumière l’hirsutisme.
- Nadia Tereszkiewicz interprète la femme à barbe Clémentine Delait.
- L’hirsutisme est un excès de pilosité dans des zones masculines.
- Le trouble est souvent dû à une sécrétion excessive d’androgènes.
« Rosalie » : Un film sur l’hirsutisme
Sorti il y a quelques jours dans les salles, « Rosalie » est un film réalisé par Stéphanie Di Giusto qui jette un éclairage inédit sur l’hirsutisme. Cette maladie, qui se caractérise par une pilosité excessive dans des zones dites masculines, est incarnée à l’écran par l’actrice Nadia Tereszkiewicz. Elle y interprète le rôle de Clémentine Delait, une célèbre femme à barbe du début du XXe siècle.
Comprendre l’hirsutisme
L’hirsutisme se traduit par le développement de poils épais et drus dans des zones normalement imberbes chez la femme, comme le visage (en particulier le menton et le cou), le dos et la face antérieure des cuisses. Mais d’où vient cette pilosité excessive ?
Les causes de l’hirsutisme
La cause la plus courante est une sécrétion excessive d’androgènes, des hormones masculines, par les ovaires ou les glandes surrénales. Certains médicaments, comme le Danazol utilisé pour traiter l’endométriose, peuvent également provoquer ce dérèglement hormonal. L’hirsutisme peut aussi être un signe d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une pathologie touchant 5 à 10% des femmes en âge de procréer.
Dans de rares cas, l’hirsutisme peut être causé par des tumeurs virilisantes de l’ovaire ou des tumeurs des glandes surrénales. Si aucune cause n’est trouvée et que les examens n’ont pas révélé de maladies, il peut s’agir d’une hypersensibilité de la peau aux androgènes, même si ceux-ci sont produits normalement par l’organisme.
L’avis de la rédaction
« Rosalie » est bien plus qu’un simple film. C’est un outil d’éducation qui permet de mieux comprendre l’hirsutisme, une maladie encore mal connue et souvent stigmatisée. En mettant en lumière la vie de Clémentine Delait, il offre un regard empathique et bienveillant sur ces femmes qui, comme elle, luttent contre cette maladie.