Surplus de graisse abdominale : un risque de décès prématuré

Les résultats de 72 études montrent qu’à chaque augmentation de 10 cm de graisse abdominale, c’est 8 à 12 % de risque de décès prématuré.  

Notre ventre est, très souvent, un sujet délicat. Lié à des complexes, il est plus difficile de perdre du ventre, que des cuisses ou encore des fesses. Cependant, la perte de ventre ne sera plus forcément une motivation pour perdre du poids, mais pour rester en vie.

Les risques de la graisse abdominale

Suite à une méta-analyse britannique de 72 études, des chercheurs révèlent qu’à chaque fois que nous gagnons en graisse, c’est un risque de décès.

En effet, tous les 10 cm de graisse abdominale en plus, c’est un risque de 8 % chez les femmes et de 12 % chez les hommes de mourir prématurément.

De plus, la graisse abdominale est un facteur de risque de :

• syndromes métaboliques ;
• cancers.

Chez les femmes, cette graisse représente un risque supplémentaire de développer un cancer de l’utérus.

Ainsi, il semble important de prendre soin de son corps, et en particulier de son ventre. Déjà, pour se sentir mieux, mais aussi pour limiter tous les risques liés à la prise de graisse abdominale.

Perdre de la graisse abdominale

Si vous souhaitez perdre de la masse abdominale, sachez qu’il vous faudra adopter un régime alimentaire bien particulier.

Ce qui est important, c’est de prendre le temps de :

• manger en conscience ;
• mastiquer ses aliments.

Sachez qu’en mangeant assis, vous limiterez les ballonnements et vous vous sentirez rassasié au bout de 30 minutes.

Cela n’a l’air de rien, mais de nos jours, plus personne ne prend le temps de manger. Les repas sont avalés, pour vite retourner à d’autres occupations.

Pourtant, il suffirait de changer cette mauvaise habitude, pour vous rendre compte d’un changement significatif.

Enfin, il existe d’autres façons de perdre efficacement votre graisse abdominale. Il suffit d’être à l’écoute de votre corps, afin de déceler d’éventuelles intolérances alimentaires, de problèmes hormonaux ou encore de repérer ces moments de faiblesses, face au grignotage.