Tatouage : Les impacts cutanées sont un risque avéré ou une pure coïncidence ?
D’après les résultats de l’enquête diffusée dans la revue spécialisée Dermatitis, une réflexion devrait être engagée sur les impacts potentiels d’un tatouage. Danger avéré ou simple réaction cutanée sans aucun lien avec cette pratique ? Le mystère reste entier et mériterait une analyse plus approfondie.
10% des personne tatouée ont de réactions cutanées
Suite à une étude réalisée par l’université de New York auprès d’un échantillon de 300 personnes, laquelle a été publiée dans la revue Dermatitis, une personne sur dix souffrirait d’une réaction à un tatouage. Si ce résultat suscite une nouvelle polémique, il devient d’autant plus préoccupant que le tatouage gagne en popularité depuis quelques temps. Or une telle pratique n’est pas sans risque et les résultats le confirment : 10% des personnes tatouées déclarent subir des réactions secondaires, dont 4% victimes de réactions aiguës.
Certes, le panel interrogé n’est pas suffisamment représentatif, mais ce sont bien 10,3 % des 6 % de la population new yorkaise tatoués qui se plaignent de réactions cutanées secondaires. Cicatrices, cloques, rougeurs, allergies…autant de symptômes relevés qui concernent en particulier les zones tatouées à l’encre rouge (44 %) et l’encre noire (25 %). Rappelons que la France avait d’ailleurs envisagé de proscrire le tatouage en couleurs. Pour autant, la question d’hygiène dans les salons de tatouage ne semble pas à l’origine de ce problème.
20 % des Français de moins de 35 ans sont tatoués
Si la pratique du tatouage s’avérait effectivement dangereuse, la France devrait engager une réflexion sur le sujet, 20 % des Français de moins de 35 ans étant tatoués. En tout état de cause, il faut retenir qu’une telle pratique est cadrée en termes de normes d’hygiène. Matériel stérile, encres de tatouage de qualité, tout est mis en oeuvre pour le respect de ces normes quelle que soit l’issue des prochaines études qui devront éventuellement étayer ces premiers résultats.