Une étude révèle une contamination massive de l’eau du robinet en Europe
Selon une récente étude d'une ONG, l'eau du robinet en Europe serait fortement polluée par l'acide trifluoroacétique (TFA), reconnu comme nocif pour le foie et la reproduction. Quelles pourraient être les conséquences sur notre santé?
Tl;dr
- L’eau du robinet en Europe pourrait être contaminée par l’acide trifluoroacétique (TFA).
- Cette substance est considérée comme toxique pour le foie et la reproduction.
- La contamination proviendrait de pesticides, de pollution industrielle et du traitement des eaux usées.
- La concentration actuelle de TFA dépasse les limites légales qui seront appliquées à partir de 2026.
Alarme sur la qualité de l’eau en Europe
L’eau du robinet, cette ressource si vitale à nos vies, serait largement contaminée par l’acide trifluoroacétique (TFA) en Europe. C’est ce que révèle une étude menée par l’ONG Pesticide action network Europe (PAN Europe) et publiée récemment.
TFA : Un polluant éternel dans notre eau
Le TFA est une substance catégorisée comme un « polluant éternel« . Selon l’étude de l’ONG, elle a été détectée dans 94% des échantillons d’eau du robinet provenant de onze pays différents. Pire encore, elle a également été trouvée dans 63% des échantillons d’eau minérale. Ce polluant est réputé toxique pour le foie et la reproduction, ce qui soulève de véritables inquiétudes.
La source de la contamination
D’où provient ce TFA ? L’étude pointe du doigt les pesticides à base de PFAS, la pollution industrielle et le traitement des eaux usées. Face à ce constat alarmant, l’ONG appelle à la vigilance, rappelant que « l’histoire a montré que de nombreuses substances jugées inoffensives se sont révélées problématiques et dangereuses par la suite. »
Une régulation à venir, mais est-elle suffisante ?
Au-delà du simple fait de la présence de TFA, c’est sa concentration qui est jugée préoccupante. À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, la quantité de TFA sera limitée à 500 ng/L d’eau potable. Or, elle est actuellement détectée en moyenne à 740 ng/L dans l’eau du robinet, et ce taux peut atteindre jusqu’à 2.100 ng/L à Paris.
L’avis de la rédaction
Cette étude soulève des questions cruciales sur la qualité de notre eau. Il est urgent de repenser nos pratiques industrielles et agricoles pour garantir l’accès à une eau saine pour tous. Il en va de notre santé et de celle des générations futures.