Une phase du sommeil semble essentielle pour réduire le risque de démence
Découvrez comment une phase spécifique du sommeil pourrait être cruciale pour réduire le risque de démence.
Tl;dr
- Une étude de 2023 lie le manque de sommeil profond à un risque accru de démence chez les personnes de plus de 60 ans.
- Le sommeil profond renforce nos muscles, os, système immunitaire et prépare notre cerveau à absorber plus d’informations.
- Les chercheurs ont constaté une diminution du sommeil profond à partir de 60 ans, avec un pic entre 75 et 80 ans.
Le sommeil profond, un allié contre la démence
Le sommeil, souvent considéré comme secondaire, joue un rôle crucial dans notre santé et notre longévité. Une étude menée en 2023 a révélé qu’un manque de sommeil profond, également appelé sommeil à ondes lentes, pourrait augmenter le risque de démence chez les personnes âgées.
Le sommeil profond, c’est quoi ?
Le sommeil profond est la troisième phase de notre cycle de sommeil qui dure environ 90 minutes. Cette phase dure environ 20 à 40 minutes et est la plus reposante. Il s’agit d’un moment où « les ondes cérébrales et le rythme cardiaque ralentissent et la pression artérielle diminue », explique Matthew Pase, neuroscientifique à l’Université Monash en Australie.
Le rôle du sommeil profond dans notre santé
Outre son rôle réparateur pour nos muscles, nos os et notre système immunitaire, le sommeil profond prépare notre cerveau à absorber plus d’informations. Il serait également bénéfique pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. En effet, les chercheurs ont découvert que les individus présentant des changements liés à la maladie d’Alzheimer dans leur cerveau obtenaient de meilleurs résultats aux tests de mémoire lorsqu’ils bénéficiaient de davantage de sommeil profond.
Le lien entre le sommeil profond et la démence
L’étude a porté sur 346 participants qui ont réalisé deux études du sommeil en 1995-1998 puis en 2001-2003. Les chercheurs ont constaté une diminution du sommeil profond à partir de 60 ans. Cette diminution atteignait un pic entre 75 et 80 ans. En comparant les deux études du sommeil des participants, les chercheurs ont découvert un lien entre chaque point de pourcentage de diminution du sommeil profond par an et une augmentation de 27% du risque de développer une démence.
On en pense quoi ?
Bien que cette étude ne prouve pas que la perte de sommeil profond cause la démence, elle souligne l’importance de prendre soin de notre sommeil. En effet, le sommeil profond pourrait être un facteur modifiable du risque de démence. Il est donc essentiel de valoriser un sommeil de qualité pour préserver notre santé cérébrale. N’oublions pas que le sommeil est plus qu’un simple repos, il est une nécessité vitale.