Vaccin contre le cancer : lancement d’un essai clinique par BioNTech

Photo d'illustration. Une seringue. Pixabay
C'est au Royaume-Uni que le laboratoire allemand va mener cette campagne, sur la base de l'ARN messager (ARNm).
Traiter jusqu’à 10 000 patients avec des immunothérapies anticancéreuses personnalisées à base d’ARNm à l’horizon 2030, tel est l’objectif affiché par BioNTech.
Le laboratoire qui a mis au point un vaccin contre le Covid-19 sur la base de l’ARNm va lancer en Grande-Bretagne des essais cliniques de traitements contre le cancer.
Un accord avec les autorités britanniques
Ces essais seront réalisés dans le contexte d’un accord passé avec le gouvernement britannique et concernant, indique la laboratoire allemand dans un communiqué, “les immunothérapies contre le cancer, les vaccins contre les maladies infectieuses et l’expansion de la présence de BioNTech au Royaume-Uni”.
En outre, sera inauguré un centre de recherche et développement à Cambridge impliquant 70 personnes, et un siège londonien sera également installé.
Un accès précoce aux essais
Le ministère de la santé britannique a pour sa part et dans un communiqué précisé que “L’accord signifie que les patients atteints de cancer auront un accès précoce à des essais explorant des thérapies à ARN messager personnalisées”.
Une première phase, qui pourrait démarrer à l’automne de cette année, permettra d’identifier un “grand nombre” de patients susceptibles d’être admissibles aux essais. Mais aussi, d’explorer des vaccins potentiels pour “plusieurs types de cancer”, a ajouté le ministère de la santé.
Et en cas de succès ?
Dans le cas où les essais sont concluants, BioNTech indique que “cette collaboration a le potentiel d’améliorer les résultats pour les patients et de fournir un accès précoce à notre suite d’immunothérapies anticancéreuses ainsi qu’à des vaccins innovants contre les maladies infectieuses – au Royaume-Uni et dans le monde”.
Moderna travaille aussi à un vaccin basé sur la technologie de l’ARNm. Au mois de décembre dernier, les essais de phase II d’un vaccin contre le mélanome avaient été jugés encourageants par le laboratoire américain.