Variole du singe et vaccination en France : des autorités rassurantes
Malgré les critiques, la direction générale de la Santé assure que "l’ensemble des personnes concernées pourront être vaccinées".
Mardi 12 juillet, la Direction générale de la Santé (DGS) a admis des “délais” concernant la vaccination contre la variole du singe suite à la décision de la proposer de manière préventive aux groupes les plus exposés. Cependant, elle certifie que “l’ensemble des personnes concernées […] pourront être vaccinées”.
Il faut dire que depuis cette décision et face aux difficultés rencontrées par les volontaires pour trouver un rendez-vous, les critiques pleuvent sur les autorités. Dans son communiqué, plus précisément, l’organisme reconnait ainsi que “Compte tenu de la forte demande, des délais pour la prise de rendez-vous et l’injection peuvent être observés pendant les premiers jours de la campagne”.
Un Numéro Vert en fonction
Monkeypox Info service (disponible au 0801 90 80 69) est un Numéro Vert mis en place par les autorités. Il est accessible 8 heures à 23 heures et tous les jours afin d’informer le public sur la situation de l’épidémie et la vaccination.
De son côté, Santé publique France indique que des centres de vaccination sont “déjà actifs depuis plusieurs jours” notamment en Île-de-France, et que “d’autres centres vont s’ouvrir, à partir de cette semaine et dans les semaines à venir, pour couvrir l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin”.
Plus de 700 vaccinations effectuées
Au 8 juillet, ce sont plus de 700 vaccinations de personnes considérées comme contact à risque qui ont été réalisées après exposition. Mardi, le nouveau ministre de la Santé François Braun était pressé par groupe socialiste de l’Assemblée nationale à “réagir vite”. Et des associations ou simples citoyens multiplient ce type d’appels sur les réseaux sociaux entre autres.
Santé publique France précise encore que cette possibilité de vaccination préventive est dirigée vers “les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples, les personnes en situation de prostitution, les professionnels des lieux de consommation sexuelle”. En outre, “La vaccination peut aussi être envisagée au cas par cas pour les professionnels de santé amenés à prendre en charge les personnes malades”.